Vacances à la montagne - 2
Datte: 05/11/2022,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
vacances,
sport,
bain,
forêt,
amour,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
initiatiq,
Auteur: Edwoodd, Source: Revebebe
... pousse donc non sans difficulté jusqu’à arriver à son rythme.
Cette petite trotte dure un moment, jusqu’à ce que l’on arrive hors de la ville dans un endroit que je ne connaissais pas. Décidément, moi qui pensais m’être déjà promené un peu partout. Devant nous quelques champs et quelques monts, couverts d’une dense forêt. Alors que le soleil tape fort sur la zone dégagée et herbeuse où nous arrivons, la vue des arbres et de leur ombre me réjouit. Les trottoirs de la ville disparaissent pour nous laisser nous engouffrer sur des chemins pédestres plus larges, ce qui instinctivement m’invite à tenter de rattraper Christel pour venir à ses côtés, malgré son allure rapide. Le silence quasi religieux n’est coupé que par mon souffle qui trahit ma détresse face à ce rythme soutenu.
— C’est bien, tu suis. Alors on va augmenter un peu la difficulté.
À ces mots, Christel commence à prendre une allure de sprint. Déjà essoufflé, je ne peux pour autant pas me résoudre à l’abandonner et j’augmente ma vitesse tant que je peux pour ne pas me faire distancer. Christel me lance un regard souriant, je devine une certaine satisfaction de me mettre ainsi hors de mes limites. Cela dure, je vois la forêt s’approcher et je sens que je ne peux vraiment plus tenir, mais me force encore sur cette courte distance qui nous sépare des arbres, priant pour qu’elle baisse la cadence arrivée au bosquet. Le soulagement me gagne lorsqu’elle cesse de courir et se tourne vers moi.
— T’as bien ...
... tenu bravo. T’es plutôt endurant, c’est bien ! me lance-t-elle dans un éclat de rire.
Sa répartie et son rire me laissent penser au deuxième sens de la phrase, ce qui me ramène à mes idées salaces en pensant à tout ce qui pourrait se passer dans cette forêt. Pour autant, je n’arrive pas à articuler une réponse et me plie en deux pour me reprendre. Alors que je commence à peine maîtriser ma respiration, Christel reprend :
— Allez, on continue.
Elle recommence à courir sans me laisser d’autre choix que de la suivre, cette fois à un rythme plus raisonnable. Pour autant je suis éreinté, mes jambes me font mal, je n’ai toujours pas réussi à reprendre mon souffle, je sens maintenant que j’ai un point de côté, mais je ne veux pas la lâcher. Je me force, crispé et souffrant de tous mes membres, alors que Christel semble gambader telle une gazelle au travers des chemins de forêt qui se resserrent. Elle m’amène ainsi de plus en plus profondément dans la forêt, s’engouffrant dans une partie qui devient davantage sauvage. Le sentier commence à être de moins en moins visible jusqu’à complètement disparaître. Pour seuls voisins de route, j’entends les cris des oiseaux qui nous entourent, alors que peu à peu tous les bruits de la ville et de la circulation disparaissent. La lumière du soleil est maintenant diffuse, coupée par les branchages, on ne ressent plus la chaleur pesante. Le paysage est féérique, les arbres verdoyants semblent briller avec les rayons de soleil qui les ...