1. Vacances à la montagne - 2


    Datte: 05/11/2022, Catégories: fh, jeunes, copains, vacances, sport, bain, forêt, amour, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, Oral pénétratio, confession, initiatiq, Auteur: Edwoodd, Source: Revebebe

    ... moi. La course se poursuit en silence, je suis pour ma part bien incapable d’articuler quelques mots que ce soit dans cet effort. On monte encore durant trente, quarante minutes. Christel a joué le jeu et a drastiquement baissé son rythme afin que l’on puisse rester ensemble. Mais même ainsi, je sens que je suis à mes limites. Cela doit faire plus d’une heure qu’on ne fait pratiquement que de la montée. Mon soulagement arrive enfin alors que l’on passe dans un bosquet de sapin qui débouche sur la crête de la montagne. On est arrivé tout en haut ! Dieu soit loué…
    
    Quelques mètres encore et Christel s’arrête vers un petit monticule. J’ai brûlé toute mon énergie, je n’en peux plus et je soupçonne un peu de compassion de ma partenaire de course. Bien que totalement fasciné par le physique de Christel, je n’ai même plus l’énergie de m’aventurer à la scruter. Pourtant en temps normal, dieu sait si son corps ainsi vêtu et transpirant m’aurait attiré, mais je n’ai à l’instant même pas la force d’y penser. On s’installe sommairement sur quelques rochers afin de reprendre un peu de force. Le soleil est haut dans le ciel et nous tape de plein fouet. Avec la chaleur de l’effort que je viens de faire, j’ai l’impression de fondre, je dégouline de partout. Christel quant à elle, bien que sensiblement moins impactée que moi est tout de même transpirante.
    
    — Tu reprends quoi comme étude ? je lui pose la question qui me trottait dans la tête depuis un moment.
    — Je fais une formation ...
    ... postgrade en physiothérapie du sport.
    — Ah, super. Tu pourras me retaper quand on sera rentré !
    
    Je lâche ça sur le ton de la plaisanterie, et sans arrière-pensée.
    
    — On verra déjà si t’arrives à redescendre, dit-elle en rigolant.
    
    C’est vrai qu’autant la montée est rude, autant la descente est encore bien pire. Elle vient à me rappeler que tout ce qui monte finit par redescendre, et qu’alors que je me sens complètement vidé, j’ai encore la moitié du trajet à refaire en sens inverse. J’en viens à douter de mes capacités d’assumer le retour. Après un moment passé à se ressourcer et profiter du paysage, où l’on parle un peu de tout et de rien, je me sens heureux d’avoir pu ouvrir ce dialogue avec Christel. J’ai l’impression de retrouver une amie de longue date. On discute, on rigole. Bien qu’elle garde un certain sérieux et comme une distance, je me sens beaucoup plus à l’aise. Elle me fascine, et l’avoir découverte sous cet angle me rend encore plus admiratif. Peut-être ce côté intouchable qu’elle cultive, ou le côté assez admirable de ses capacités physiques.
    
    — Bon. Assez rigolé, si on s’arrête trop longtemps, on ne repartira jamais. On y va ? dit-elle sur un ton décidé qui n’invite à aucune contradiction.
    
    La descente se passe malgré tout sans trop d’encombres. En réalité je me sens dans un état second et je crois que j’en perds la notion de douleur. Mes jambes me faisaient souffrir à la montée, terriblement souffrir au début de la descente, et là je ne les sens plus. ...
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