1. Il y a divorce et divorce_partie 1


    Datte: 05/11/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... connaissait pas d’avocat. Elle s’avoua perdue et désemparée.
    
    Le détective trouva le moyen d’être charmant, consolateur et bienveillant. Il avait l’habitude. Des histoires de la sorte, il en avait vu. Par contre, ce qui le frappait, c’est qu’en règle générale, les femmes trompées n’étaient pas aussi belles et innocentes que Janice. Il était rare qu’un couple explose par la seule faute de l’homme. Généralement, les femmes s’y attendaient, en quelques sortes et n’avaient rarement rien à se reprocher elles-aussi. Il comprenait le désarroi de cette pauvre épouse.
    
    « Vous permettez que je vous appelle Janice ? »
    
    « Oui, bien entendu. »
    
    « Écoutez, je comprends votre décision, c’est ce que vous avez de mieux à faire. Il vous faut vous éloigner de votre quotidien pour faire le point afin de ne pas agir à chaud. Prenez un temps de recul et, si vous en êtes toujours convaincue, je vous aiderai dans toutes vos démarches. »
    
    « Vous êtes vraiment gentil mais pourquoi feriez-vous cela ? »
    
    « Voyez-vous, en règle générale, je n’informe pas la victime d’un adultère. Elle l’ignore souvent très longtemps et je trouve que c’est mieux comme ça. Mais dans votre cas, j’ai trouvé l’attitude de votre mari tellement lâche et méprisable que j’ai préféré que vous sachiez avec qui vous étiez mariée. Pendant mon enquête, tout en l’observant, je vous ai observée aussi. J’ai appris à vous connaître, et voir en vous une femme estimable, irréprochable et fidèle. J’ai naturellement pensé qu’une ...
    ... femme honnête et droite comme vous avait le droit de savoir ce qui se trame dans son dos. Vous savez, l’époux de cette femme est quelqu’un de connu et riche. Mon cachet est bien supérieur à ce que me rapporte les enquêtes pour adultère habituelles. Je vous avoue me sentir un peu responsable du désarroi dans lequel vous êtes plongée soudainement et à quel point vous pouvez-vous sentir désemparée. Je vous propose de vous offrir l’hôtel pour une quinzaine de jours, le temps de réfléchir et de décider ce que vous allez faire. Cela apaisera ma conscience pour avoir brisé votre couple et, quelque part, fichu votre vie en l’air. »
    
    « Ma foi je ne sais pas trop quoi dire. C’est vrai que je ne veux pas partager ma vie une minute de plus avec ce salopard. Mais je ne sais pas si je peux accepter votre généreuse proposition. »
    
    « Je vous en prie, n’ayez aucun remord cela ne me coûte rien. Je vous visiterai chaque jour, et, quand vous aurez pris une décision, si elle correspond à ce que je pense que vous devriez faire et que vous me le permettez, je vous soutiendrai dans vos démarches. »
    
    Janice réfléchit aussi clairement que sa tête bouillonnante le lui permettait. Elle ne voyait pas d’autre solution. Elle monta à l’étage, pris une grande valise, y entassa suffisamment d’affaires pour tenir une bonne quinzaine de jour et redescendit dans le salon.
    
    « Vous avez raison. Je vais attendre qu’il rentre de son travail. Nous aurons une explication, puis je le quitterai et vous m’amènerez ...
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