Une chute de vélo (8)
Datte: 04/11/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mandrakke, Source: Xstory
... ravie de t’avoir auprès de moi. Tu m’as manqué. Je ne vais pas te lâcher de la nuit.
Julie pivota contre moi, posa sa tête sur mon épaule, allongea sa jambe sur la mienne et m’embrassa.
— Bonne nuit mon chou.
— Bonne nuit Julie.
J’étais bien comme ça, calé contre elle, je pouvais sentir ses cheveux chatouillant mon épaule, ses seins contre moi, sa main dans mes cheveux, je devinais son sexe proche de mon bassin, le mien sagement rangé le long de sa jambe. J’eu un début d’érection à son contact si doux et si agréable. Je ne voulais plus bouger, rester ainsi, des heures durant, mais la somme de fatigue accumulée durant ma semaine et cette soirée me plongèrent rapidement dans le sommeil.
—
J’ai rêvé durant la nuit. Un rêve érotique, bizarre, très flou, plusieurs personnes autour de moi, que je n’arrivais pas à identifier. Aucune ne semble me prêter la moindre attention, je ne distinguais pas leurs visages, leur présence était-elle amicale ou pas ? J’étais enlisé dans ce rêve qui commençait à virer dans une sorte d’angoisse, je voudrais partir, mais je restais immobile alors que rien ne semblait me retenir, comme si ma volonté n’existait plus. Je ressentais comme une excitation, sans que je sache pourquoi, je sentais mon sexe durcir, grossir, se raidir. Je ressentais une sorte de chaleur dans mes entrailles, sans que quiconque ne se soit approché de moi. Je tentai une nouvelle fois de partir, mais mes jambes et mes bras étaient si lourds que je ne pouvais les ...
... bouger. J’avais du mal à réfléchir, comme sous l’effet d’une drogue ou d’une anesthésie. J’en arrivais à me demander si c’était un rêve ou la réalité. Mon sexe toujours dur commençait à être limite douloureux, je ressentais toujours cette sorte de boule dans le ventre. L’angoisse qui montait, sûrement. J’observais autour de moi, les contours flous de ces personnages immobiles semblaient onduler, comme enveloppés d’un brouillard à densité variable. Tout tournait autour de moi, je perdais pied, la panique me gagnait, je criais, j’appelais Julie de toutes mes forces.
— Hervé ! Qu’y a-t-il ?
La voix rassurante de Julie me guidait vers le réveil salvateur. Dans la pénombre de sa chambre, elle était contre moi, la main sur ma joue. Je ressentais toujours cette chaleur sur ma queue en forte érection. Je transpirais abondamment, ma respiration était courte. Je lui souris et la serrait contre moi.
— Ce n’est rien, un cauchemar. Tout va bien…
Je rejetais la couette au loin pour avoir un peu de fraîcheur et dans la faible lueur provenant de l’extérieur je découvris Katia immobile ma queue dans sa bouche. C’était donc elle qui me suçait durant mon sommeil et qui avait provoqué ce rêve étrange.
— KATIA ! Qu’est-ce que tu fous là ?
— Je voulais te faire plaisir. Tu n’as joui qu’une fois ce soir.
Julie se transforma en furie en hurlant sur son amie, sur sa présence dans son lit, hors du jeu d’hier soir, sur son manque de considération pour notre intimité, notre repos, sur ...