1. La cagole


    Datte: 01/11/2022, Catégories: fh, hplusag, extracon, fépilée, vacances, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, couple, Auteur: Jimmychou, Source: Revebebe

    ... petit établissement retient notre attention. Mon mari va s’entretenir avec la serveuse et parvient à négocier une table que la fille promet de garder à notre disposition jusqu’à 20 h. Retour à la maison pour nous préparer pour le dîner.
    
    Je troque mon bermuda contre une jupe légère. Mon mari examine ma tenue et revient à la charge avec une autre de ses lubies : les chaussures à talons hauts. J’ai en effet eu la faiblesse d’accepter de prendre dans ma valise les sandales ouvertes en cuir verni noir à talons de 13 cm que nous avons achetées ensemble sur un coup de tête à l’occasion des soldes.
    
    A posteriori, je me demande ce qui m’a motivé à effectuer cet achat. Ces chaussures manquent de finesse et je ne vois pas à quelles occasions je pourrais les porter. D’autant plus que j’ai déjà du mal à Paris quand je vais bosser avec des escarpins à talons de 5 cm. Alors là, je me vois mal marcher toute la soirée avec ces échasses.
    
    Comme toujours, après dix minutes de palabres avec mon mari, je finis par lui céder et nous voilà partis main dans la main vers le restaurant en marchant le plus doucement possible pour limiter mes risques d’entorse.
    
    Je dois reconnaître que Jacques a tapé juste. Nous n’aurions pas pu trouver meilleur emplacement pour dîner sur tout le bord de mer. Nous sommes assis face à face sur une petite table protégée par un parasol. La vue sur la Méditerranée et la montagne est idéale et le vin blanc gardé au frais dans un seau plein de glaçons ravit nos ...
    ... papilles.
    
    Jacques pose son bras sur la table et me tend la main en me regardant avec un sourire plein d’amour. Il a l’air heureux comme un enfant. Je lui souris à mon tour.
    
    En tournant la tête, je remarque un type aux cheveux grisonnants assis seul à une petite table située à quelques mètres de la nôtre. L’homme à qui je donne la soixantaine arbore un petit bouc effilé sur son menton carré. Il semble me regarder derrière ses grosses lunettes de soleil, des Ray-Ban qu’il a vraisemblablement achetées dans les années 80 à un maquereau afro-américain.
    
    Ce gars est une vraie caricature : cheveux gominés en voie de raréfaction plaqués sur le crâne, ample chemise blanche à manches courtes largement ouverte sur un poitrail couvert de poils blancs arborant une grosse chaîne en or, montre-chronographe massive maintenue par un lourd bracelet en métal doré, chevalière voyante en or, jean bleu marine à la coupe dépassée et bottes de vacher en daim marron.
    
    Comble de raffinement, une médaille rectangulaire en or représentant une tête de taureau dont les cornes entourent un disque solaire, est accrochée à sa chaîne épaisse.
    
    Le type semble tout droit sorti d’un élevage de taureaux camarguais. Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais j’évite de signaler le côté risible de l’individu à mon mari. Je ne voudrais pas que le gars ait l’impression qu’on se fiche de sa poire.
    
    Croyant que je m’intéresse à lui, le vieux me fait un mince sourire. Je réponds par une grimace involontaire avant ...
«1234...10»