1. L'amante passée


    Datte: 27/10/2022, Catégories: fh, jeunes, frousses, caresses, intermast, facial, Oral nopéné, totalsexe, Auteur: Bakounine, Source: Revebebe

    La porte s’ouvrit.
    
    Le cœur battant, transpirant sous ma chemise cintrée et mon pantalon noir de jais, je me sentais ailleurs, comme hors du temps. Légèrement essoufflé, j’avais monté les marches de l’immeuble avec précipitation, et les dernières secondes passées avant qu’elle ne réponde à la sonnette m’avaient semblé durer une éternité. Depuis des jours, l’idée de la revoir éveillait un feu en moi qui me brûlait les entrailles, devenant un besoin impérieux, presque vital. Mes nuits étaient hantées par elle. Par son parfum, son sourire, sa chevelure, ses seins. Par des souvenirs de murmures et de cris, de paroles d’amour et de désir, de la douceur de ses lèvres, la chaleur de son sexe. Si intenses et puissants qu’ils me semblaient encore presque tangibles.
    
    Quand elle apparut, cependant, sa vision me frappa avec une violence que j’avais presque fini par oublier. Son corps, que mes mains avaient tant appris à explorer et apprivoiser, était paré d’une robe courte, laissant bien apparaître ses jambes gainées de bas dont j’imaginais déjà le grain sous mes doigts. Remontant le regard vers ses hanches et sa taille fine, je m’attardais un peu sur sa poitrine menue, qu’aucun soutien-gorge n’enserrait, et dont je souhaitais déjà palper le galbe et titiller les pointes fièrement dressées. Sa chevelure cascadant sur son épaule et son cou en une rivière enflammée, sa bouche si sensuelle dessinant un petit sourire mutin, je rivais enfin mes prunelles dans les siennes. J’y trouvais ...
    ... le même brasier qui celui qui rugissait en moi, mâtiné d’une pointe de défi. Des lacs ardents dans lesquels je me perdais.
    
    Ma raison s’envolait. Le reste de ma vie refluait en arrière-plan. Le passé et le futur se fondaient en un présent perpétuel. Il n’y avait plus qu’elle, mon amour, et mon désir.
    
    M’approchant d’elle, je refermai la porte derrière moi en un claquement sonore, le regard toujours perdu dans le sien. Ma main droite attrapa fermement sa hanche, la serrant contre moi, tandis que la gauche se perdait dans ses cheveux, d’où émanait un parfum suave. Alors que nos visages se rapprochaient, je la sentis agripper mes bras, une lueur d’interrogation dans les yeux. Je restai quelques secondes en suspens, nos corps tendus l’un contre l’autre, nos lèvres si proches que nos souffles se mêlaient. Brûlant de l’envie de l’autre, nous restions ainsi, encore maintenues par les derniers vestiges de nos hésitations. Puis elle se détendit, ses mains relâchant leur pression sur mes bras, et ferma les yeux en entrouvrant la bouche. Devant son accord muet, je comblai enfin le gouffre qui nous séparait toujours, et vins cueillir ses lèvres, laissant échapper un profond soupir.
    
    Son goût me rendait fou. Les yeux clos, je remontai mes deux mains vers son visage, caressant ses joues et ses cheveux en l’embrassant profondément. Gémissante, elle vint poser les siennes sur mes hanches, écrasant ses seins contre mon torse et ondulant des hanches contre mon bassin. Je soupirai à mon ...
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