Cette punition qui a changé ma vie (3)
Datte: 26/10/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Porphyrion, Source: Xstory
... devant la porte de ce qui est annoncé comme un salon de beauté.
Le chauffeur se retourne vers moi et prononce ses deux premiers mots, à la française :
— Princesse Fatou.
La façade dénote dans ce quartier où tout semble à l’abandon, on se croirait devant la devanture d’une boutique de luxe dans une capitale européenne. Rien cependant n’indique où nous sommes ou ce qu’on fait chez Princesse Fatou.
Etrangement, aucune des filles présentes sur le trottoir ne s’avance vers nous. Visiblement, l’aura de Princesse fait reculer la foule extérieure.
Le chauffeur ouvre la porte du bâtiment et me fait signe d’avancer. Je pénètre dans le domaine de princesse Fatou et le choc est immédiat.
Après une heure passée dans un véritable sauna où les odeurs se battaient entre elles, bringuebalé dans un taxi inconfortable, assommé par les bruits extérieurs, je me retrouve dans une pièce où le silence complet est très légèrement troublé par le bruit lointain d’une fontaine.
La fraicheur de l’air conditionné apporte avec elle une subtile fragrance de jasmin. Les tons pastel de la pièce, l’éclairage doux et l’abondance de plantes vertes appellent à la sérénité.
Dans ma chemise chiffonnée par le trajet, trempé par la sueur, je me sens mal à l’aise, presque honteux d’être si mal habillé.
Une porte s’ouvre sur le côté et trois jeunes femmes apparaissent. On dirait trois sœurs. Elles portent le costume traditionnel de Mumbai, une jupe de sari bleue brodée d’or part de leur ...
... taille et descend jusqu’à leurs pieds nus tandis que leur minuscule poitrine est couverte par un top du même tissu. Une écharpe transparente complète leurs vêtements sur lesquels glisse une lourde natte à demi tressée.
Leur tenue laisse voir leurs petits ventres ronds comme l’exigent les canons de la beauté en Inde.
Encore plus honteux de ma tenue devant ces trois beautés, je n’ose bouger lorsque celle qui semble la plus hardie s’avance vers moi et prononce d’une voix douce, légèrement chantante :
— Bienvenue Monsieur Raphael.
En retour, je marmonne un timide salut
— Nous allons vous préparer pour Princesse Fatou, suivez-nous.
Je les suis docilement, bercé par la grâce de leur démarche.
Nous traversons des patios bordés de portes d’où parviennent des voix assourdies. Il me semble percevoir également des soupirs, des gémissements. Nous croisons des femmes plutôt matures en peignoirs, toutes ouvertes sur des décolletés plus ou moins indiscrets, je m’aperçois qu’elles se retournent sur mon passage, j’ai le très net sentiment qu’elles me matent les fesses, qu’elles m’évaluent comme de la marchandise.
Nous arrivons à notre destination, une grande salle au carrelage lumineux. Un bassin en occupe le centre, une eau parfumée le remplit peu à peu, une desserte à côté est couverte de produits de soins et de beauté, peeling, crèmes, masques.
Les trois naïades m’entraînent sur le côté de la pièce et commencent en gloussant à me déshabiller. Un peu surpris, je me ...