1. Regards


    Datte: 26/10/2022, Catégories: fh, hplusag, caférestau, voiture, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... d’imposer le port d’un soutien-gorge assorti en raison de sa transparence. De cette voix rauque qu’il a quand il me désire, il me dicte :
    
    — Enfile ça ! Et rien dessous !
    
    Tout en contemplant d’un œil hagard mon dressing qui ressemble à un magasin de fringues le soir du premier jour des soldes, je me dénude et enfile sa sélection à même la peau. Il me tend ma paire d’escarpins qui a les plus hauts talons d’un geste autoritaire. Un rapide coup d’œil me prouve l’indécence de ma tenue : mes seins sont clairement visibles à travers l’étoffe. Il n’en a cure.
    
    Nous marchons côte à côte dans la rue. Tous les hommes que nous croisons fixent avec air gourmand mon buste, les femmes étouffent des hoquets. Je serais seins nus, les réactions ne seraient pas différentes ! Heureusement, il me tient par le bras, je me sens protégée. Il va de son petit commentaire ironique à chacune des réactions des badauds que nous croisons. En plus, malgré moi, ma démarche est chaloupée par la taille de mes talons. En mon for intérieur, je me demande jusqu’où il m’emmènera.
    
    Lorsque nous atteignons la grande avenue, il inspecte les terrasses alentour et se décide pour la moins fréquentée. Comme toujours, il me désigne ma place et s’assoit à une table derrière moi. Dur, car je ne peux le voir sans me retourner. Il me choisit un homme d’une cinquantaine d’années, assez quelconque, avec une calvitie prononcée et de petites lunettes métalliques. Sa compagne, d’une corpulence marquée, me tourne le ...
    ... dos. Je reçois alors sur mon téléphone le message suivant :
    
    Non seulement mon chemisier est transparent, mais maintenant il bâille. Du coin de l’œil, je surveille macible. Sa bouche s’arrondit, il enlève ses lunettes et les remet pour s’assurer qu’il n’est pas victime d’une hallucination. Je reçois un nouveau message de Stéphane, dont je sens la présence dans mon dos à quelques mètres de moi :
    
    J’obtempère comme une automate. Le plus discrètement possible, je tire ma robe sur mes cuisses et me penche une première fois. Je sens que mon corsage bâille largement et, en me relevant, dois y remettre mon sein droit qui veut s’en échapper. Un rapide coup d’œil vers mon observateur me révèle que son visage est devenu rouge d’émotion et qu’à plusieurs reprises, il ôte ses lunettes, les essuie et les remet. Elles doivent se couvrir de buée ! J’en suis à ma troisième inclinaison lorsque j’entends un bruit sec. Je me relève et constate que la compagne de mon mateur est debout, vocifère et s’en va bruyamment. Son pauvre mari, encore plus rubicond, cherche à tâtons au sol ses lunettes qui ont volé sous l’effet de la claque magistrale qu’il a reçue. La scène est vaudevillesque. Je m’empresse de refermer mon corsage et tire sur ma jupe, au moment où Stéphane passe devant moi et me fait signe de le suivre.
    
    Le fou-rire nous prend dès que nous nous retrouvons. Mon amant me raconte que, alors que je cherchaisle caillou dans ma chaussure, Madame s’est retournée, a réalisé ce que son mari ...
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