La rencontre - Histoires de Sexe

La rencontre

... vraiment sympa.

Sur ce, son affaire terminée, elle se releva prestement, c’est à ce moment que je me rendis compte qu’elle ne portait pas de culotte, et qu’elle n’avait qu’à rabaisser sa mini-jupe sur ses cuisses pour être rhabillée.

J’ouvris ma voiture et l’invitai à y prendre place. Histoire de faire la conversation, je lui demandai si elle était du coin ?

— Non je suis venue de Montluçon pour la journée, j’ai un entretien de stage pour cet été.
— Et comment es-tu arrivée ici ?
— En stop.
— En stop ? C’est pas un peu dangereux de faire du stop toute seule comme ça sur plus de trois cents kilomètres.
— Bah, comment tu crois que j’ai perdu ma culotte !

Sa réponse me laissa sans voix, je pense même que j’ai dû rougir en repensant à sa vulve offerte à ma vue, même pas cinq minutes auparavant.

En tout cas, sa réponse avait un peu interrompu la conversation. C’est elle qui reprit sur un ton plus doux :

— Arrête de t’imaginer des choses, c’est pas vrai ce que je viens de dire ; enfin, je suis bien venue en stop, mais je n’ai pas eu à écarter les jambes pour le faire. Même si ma tenue a fait ralentir ou s’arrêter plus de voiture que la moyenne.

Je dois avouer que j’étais rassuré, pourquoi je ne sais pas vraiment, mais cette fille remontait un peu dans mon estime.

— D’ailleurs, enchaîna-t-elle, ça a moins bien marché que prévu, j’ai peur d’arriver trop tard à l’entretien et que la boutique soit fermée. La patronne m’avait dit de passer en fin de journée ...

... vers la fermeture, mais là il est plus de 18 h 30. Enfin, je verrais bien.
— Tu vas faire comment si c’est fermé ?
— Je me pointerai demain à la première heure.
— Tu as réservé un hôtel ?
— Ah ! Parce que tu crois que si je me fais chier à venir en stop, j’ai les moyens de me payer l’hôtel ?
— T’énerve pas, désolé. Si tu veux je t’attends quelques minutes après t’avoir déposée, si c’est fermé repasse me voir, je verrais ce que je peux faire.

Tout de suite radoucie elle me glissa un suave « c’est gentil, merci » qui me chamboula un peu.

Entre temps nous étions arrivés dans le centre-ville devant la fameuse place du pilori, au milieu de laquelle trônait la fontaine recherchée.

— Je t’attends en bas de la rue pendant dix minutes.
— OK, merci.

À peine cinq minutes plus tard, ma portière passager s’ouvrait brusquement et ma belle inconnue se laissait tomber littéralement à mon côté.

— Je suis dég’. J’ai raté la fermeture à cinq minutes près.
— Tu vas faire quoi ?
— Bah je vais essayer de trouver un endroit où squatter et je réessayerai demain, le magasin ouvre à dix heures.
— Si tu veux, je peux t’héberger, je serais plus rassuré que de te savoir à la rue toute la nuit.

Elle tourna la tête vers moi et avec un regard malicieux, elle me dit :

— T’es pas un sale pervers, au moins ?

Je me sentis rougir, même si ma proposition partait vraiment d’un bon sentiment, je dois avouer que depuis le début cette petite ne me laissait pas indifférent. J’aimais de ...