C'est donc cela le naturisme (6)
Datte: 22/10/2022,
Catégories:
Gay
Auteur: Etrenu, Source: Xstory
... l’ombre nous envahir. Je vois un beau barbu à peine caché par le rocher en train de sucer un mec. Profitez les gars !
Je n’ai pourtant plus goût à cet élan de liberté corporelle. Tout cela me semble vain. Je suis vidé de tout désir. Alors je sors de l’eau, retourne à ma serviette, me sèche. Je me sens un peu étourdi par cette fin de journée, par ma baise sauvage, par le soleil qui est parti, par l’air marin.
Je me tourne vers le baisodrome caché derrière le rocher. De toute évidence, les mecs y sont encore. A bien s’amuser corporellement.
Je cherche du regard mon impuissant partiel. Je ne le vois pas. Je m’en moque. Je me décide à partir. Faut-il s’habiller ou faut-il rester nu ?
Au loin, je vois un couple homme/femme remonter la falaise dans le plus simple appareil. J’ai ma réponse.
J’enfourne mes affaires dans mon sac que je jette sur mon dos et je quitte la plage. Plusieurs regards se posent sur mon corps en mouvement. Je m’oblige à rester droit et à faire encore comme si de rien n’était. Surtout quand je grimpe en haut de la falaise, certain que des yeux sont posés sur mon fessier. J’ai beau ne plus avoir envie, me savoir reluqué par des hommes excités m’amuse encore.
Arrivé en haut de la falaise, j’hésite entre aller tout droit vers le parking ou bien faire un petit détour sur le chemin où j’ai croisé Octave. Je bifurque vers le sentier qui me rappelle un bon souvenir. Je fais à peine vingt mètres que je surprends un couple en pleine sodomie.
Tout ...
... en les contournant, je leur présente mes excuses en bafouillant. Je tente de me justifier en leur disant que moi aussi, tout à l’heure, je me suis fait mettre et j’ai enculé un gars, ou plutôt des gars... Ils s’en contrefoutent, attendant que je passe pour reprendre leur coït anal.
Plus loin, je retrouve l’endroit exact où j’ai sucé Octave. Où il a joui. Où il a léché mon visage plein de son sperme.
Mon sexe se dresse à ce bon souvenir. Son invitation pour le soir me revient en mémoire. Ai-je envie de coucher avec lui ?
Je n’ai pas de réponse. Je repars. Un sentier semble partir vers le haut de falaise, à peu près au-dessus de la crique où, comme les autres, j’ai abondamment copulé. Je décide d’aller voir si on a une vue plongeante sur mon trio en pleine soumission.
Je m’égare un peu. Je reviens sur mes pas. Je me rapproche du bord. Et puis je le vois. Le type de tout à l’heure. L’homme qui a osé avouer qu’il bandait mou. C’est vraiment quelque chose qui doit être dur à vivre. Dur à vivre parce qu’on est mou ? Quelle ironie...
Je me rapproche silencieusement. Il est sur un promontoire, regardant vers le bas. Je comprends immédiatement ce que fait sa main, les mouvements devant lui étant caractéristiques. Tant mieux s’il arrive à se masturber !
Décidément, c’est le sentier des branlettes... J’ai envie de repartir. Mais aussi de lui faire un petit cadeau. Un cadeau ? Mais pourquoi ? Je ne lui dois rien. Sauf qu’il a été gentil. Et respectueux... Il m’a reluqué, ...