Entre deux mondes. (2)
Datte: 20/10/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Lilyblackloock, Source: Xstory
... sa verge à l’entrée de ma chatte et me fait descendre d’une lenteur tellement frustrante, j’ai envie de me faire baiser, d’entendre les peaux claquer, il me maintient tellement fermement que je ne peux même pas dire que je vais dominer. Sentant mon impatience, il donne un grand coup de reins qui lui permet de s’enfoncer tout entier, je ne peux réprimer un cri de plaisir et de satisfaction. C’est alors qu’il me tire les cheveux sur le côté pour me mordre le coup, j’ai l’impression que mes sensations sont décuplées, serait-ce dû à mon abstinence ou alors mes frustrations de la journée ?
Je réprime mes pensées pour ne savourer que l’instant présent, après tout, mon partenaire est très doué en la matière, je profite, je sens quelque chose en moi gonfler en même temps que mon plaisir, j’ai l’impression que ma vessie va exploser, il le sent et sourit à nouveau, il rapproche sa bouche de mon oreille et me murmure :
— Jouis pour moi et bon voyage.
Sur ces mots, un dernier coup de reins et un doigt faisant intrusion dans mon anus me font hurler de plaisir et enfin arriver à l’orgasme.
*****
Je me sens bizarre, comme l’impression d’avoir abusé sur l’alcool hier soir, enfin vu tous les mojitos et les sex on the beach que j’ai pris, ce n’est pas tellement étonnant. J’essaye de mettre un pied par terre, me pensant dans mon lit, mais a priori, j’ai dû tomber pendant la nuit, j’ai l’impression d’être déjà par terre... sous mes doigts, je sens quelque chose de rêche, je n’ai ...
... pourtant pas mis de tapis sous mon lit. Je me relève avec difficulté, tout tourne, j’ai vraiment une sacrée gueule de bois. Afin d’essayer de rester en équilibre, je cherche le mur de la main, normalement, il doit être à proximité. Une autre odeur me donne la nausée, il faut vraiment que j’aère.
Ma main rentre enfin en contact avec le mur, j’ai un mouvement de recul, il est fait de pierre, il est froid et il suinte. Mais où suis-je ? J’essaye de m’habituer à l’obscurité, une fois que mes yeux ont décidé de coopérer, j’arrive à discerner un peu mon environnement. La pièce est petite, faite de pierre, j’arrive à distinguer deux torches de part et d’autre, ce que j’ai pris pour un tapis est en fait une paillasse, l’odeur est juste immonde, un mélange d’urine et d’excréments ainsi que de cadavre en décomposition.
Beurk, c’est répugnant.
Je me rends compte que j’ai froid, effectivement mes chaussures ne sont plus là, je n’ai plus de bas et ma robe n’est plus là non plus, je distingue plutôt une forme de chemise de nuit toute en lambeau, son odeur est répugnante, j’espère tellement que cela ne vient que de moi. Que s’est-il passé ? J’entrevois une porte, je me précipite dessus, merde, elle est fermée, que cela ne tienne, je tambourine sur la porte de toutes mes forces et je hurle qu’on vienne me chercher. Autant Suriel m’a bien prise, mais alors question hospitalité, ça reste à revoir.
Je suis fatiguée, mes mains sont écorchées, je suis résignée à attendre, je ne sais ...