1. Les Zykses


    Datte: 20/10/2022, Catégories: fh, ff, ffh, fhhh, copains, religion, uniforme, poilu(e)s, fépilée, jardin, boitenuit, avion, amour, fdomine, BDSM / Fétichisme Transexuels caresses, Oral 69, pénétratio, fdanus, fouetfesse, init, délire, Humour sf, fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... presbytère en pierre de taille deux personnages tenaient des propos presque incohérents.
    
    — Bais gu’êze gue d’a voudu là-dedans, doux Guésus !
    — H’ai huste zuivi la recedde. Bais j’ai gonvondu za… et za.
    — Ça bigue ! Du as voudu des habanéros au lieu de l’Esbelette, bire, ajouté des balaguettas et des biments vandômes !
    — On n’a bas de lait ni de beurre bour galmer les vlammes.
    — Vois gu’une fazon de drouver des badières grazzes !
    — Laguelle, dis bite !
    — Vaut gu’on vasse un zoizante-deuf.
    — Hon Hieu, bire que le bégé mordel, za va me brûler la gueue et toi le bénidier.
    — Le Habanéro, la malagueta et le vandôme zont les biments les blus vorts, mais le zberme peut servir de batière grazze et la zybrine auzzi.
    — Bon, zi il n’y a gue za gomme zoluzion.
    — Bon, allons-y, bais arrête de zurer, za la fout bal pour un zéminarisde.
    — Du beux barler, bour une nonne ! Nous zommes bons pour une gonfession busclée.
    
    Ils se sourirent en se déshabillant, Hervé Valais venait seulement de se rendre compte que son amie, Annie Moine était une superbe jeune femme aux seins lourds et voluptueux, à la motte recouverte d’une épaisse toison sombre et luisante et à la silhouette sculpturale, souvent cachée il est vrai sous d’amples vêtements peu seyants.
    
    Toute cette beauté le mit dans un état de tension extrême qui n’échappa pas à Anne qui se repaissait du torse musculeux de son ami, de sa tige qui ne cessait de croître et de son regard qui la dévorait.
    
    Certes ils étaient amis ...
    ... depuis longtemps, ils s’appréciaient, ayant le même humour, les mêmes idées, ils avaient fait plusieurs pèlerinages ensemble à Notre Dame de la Touffe, mais jamais ils n’auraient pensé faire la « chose ».
    
    Le piment y était pour beaucoup, ainsi que l’alcool. Leur foi était soluble dans le Nuits-Saint-Georges et le Carthagène*.
    
    Un peu gênés ils échangèrent un baiser qui raviva la brûlure du piment.
    
    — Gomment vait-on, demanda la belle nonne.
    — J’ai vu guelgues ibages et guelgues vilms, avoua Hervé en rougissant. Il vaut s’allonger, biens zur moi, de cette vazon.
    — Je de brends en bouche dandis que…
    — Voilà, dit-il en rougissant et en écartant la toison pour accéder au tabernacle.
    
    Il posa ses lèvres sur celles, très intimes de son amie tandis qu’elle lui embouchait le goupillon, ils gémirent tous deux à l’unisson. Leur bouche était couverte de capsaïcine, et leurs muqueuses intimes et sensibles brûlaient comme tous les feux de l’enfer.
    
    — Remeddons notre douleur à Dieu.
    — Z’est Za, remeddons ça entre ses mains, murmura Hervé qui écartait largement les babines déjà entrouvertes et y glissait une langue agile.
    
    Ils étaient tentés de faire durer le plaisir tellement les sensations étaient intenses, mais aussi de mettre fin au supplice du piment. Annie gobait le manche avec la même conviction qu’elle mettait à prier et lui taquinait les burettes d’un ongle coquin, une idée venue comme ça.
    
    Hervé avalait le petit éperon dressé, le suçotait tel un Berlingot de ...
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