Les Zykses - Histoires de Sexe

Les Zykses

... transfuge d’Ikea – se précipitaient vers la paisible petite bourgade.

Ils survolèrent sans les apercevoir quatre massifs 4x4 bourrés du meilleur des forces de la République Populaire de Chine.

Dix spetsnaz en moto les virent passer au-dessus d’eux.

— Igor 1 à Igor 2, plan numéro 4 activé, les impérialistes américains sont là, les bridés ne doivent pas être bien loin, redoublez de vigilance.
— Et les troupes d’élite françaises ?
— Ce ne sont pas six gamins à peine pubères qui vont faire peur à nous.

Des éclats de rire ponctuèrent cette déclaration.

Près de Saint-Propougnan, par une nuit sans lune, sur une colline recouverte de bruyère près d’un étrange objet oblong.

— Hélicos détectés, par sud/sud/ouest, annonça une voix anonyme dans les oreillettes des six amis. Certainement desGeorges W. Bush de la Delta force. Arrivée sur zone dans dix minutes.
— Mettons-nous en position de combat, ordonna Sandra.
— Mouvement sur la départementale 999, trois 4x4, par nord/est, heure d’arrivée estimée à cinq minutes, s’il n’y a pas de moutons sur la route.

La tension devenait palpable.

— Bruits de moto dans la garrigue, environ neuf ou dix engins qui viennent de l’est/nord/est.
— D’après le service de renseignement, les Chinois se déplacent souvent en voitures, donc les motos sont russes, précisa Kévin.
— Étienne, les hélicoptères sont pour toi, ordonna Sandra.

Les premiers sur zone furent les Américains, le Commandant Jayme Mayburnes, affublé de ...

... lunettes de vision nocturne repéra du mouvement sur une petite colline.

— What the f… Asshole*, cria-t-il.

Interjection que son copilote, le capitaine Ted Dellaard prit pour lui.

— Coksucker*… répondit-il à son supérieur en le regardant d’un air mauvais. Qu’avait-il à l’insulter ainsi. Avant de se rendre compte que son collègue regardait quelque chose au sol.

Grâce à ses lunettes de vision nocturne, il vit un type postérieur nu, le trouduc dirigé vers leur appareil. Décidément ces Frenchies avaient des mœurs bizarres. Puis l’enfer se déchaîna. De l’arrière-train du Français jaillirent deux boules de feu qui se dirigèrent droit vers l’appareil.

Elles furent absorbées par les turbines de l’hélico, qui explosa dans une grande gerbe de feu, les occupants eurent à peine le temps de vouer aux gémonies leur président Eustache. D. Trompe qui les avait envoyés sans aucune préparation contre un tel ennemi.

À peine revenus de leur surprise, les occupants du second appareil recevaient deux autres missiles en pleine poire. Avant de percuter le sol, ils sentirent une étrange odeur de méthane et de piment qui les fit tousser et pleurer.

— Damned French cunt*, non seulement ils nous crament, mais en plus ils nous lancent des gaz mortels, râla Luke Harne, le pilote, avant de rendre l’âme.

Le dernier appareil réussit à s’en sortir par miracle. Le commandant Bob Hinette se demandait ce qu’il devait faire quand la situation se dégrada, de catastrophique elle devint ...