Les Zykses - Histoires de Sexe

Les Zykses

... l’état. Comment vont ces malheureux.
— Ils sont toujours en état d’urgence absolue, les coucougnettes racornies comme des airelles desséchées.
— Mon dieu. Mais, colonelle, pensez-vous que ces jeunes inconnus soient en mesure de nous aider, pour ce que vous savez ?
— C’est fort possible, monsieur, mais nous avons perdu leur trace. La DGSI pense avoir une piste, mais sous toute réserve.

Le président souffla une nouvelle fois et donna congé à la militaire. La situation devenait de plus en plus bordélique.

36 rue du quai, de la mégapole Toulouse-Montpellier-Nîmes, dans un grand appartement d’un immeuble résidentiel, le 29 octobre 2048

LesZykses se tenaient assis et tremblants, serrés les uns contre les autres, se demandant ce qu’il venait de se passer.

— Que nous est-il arrivé, murmura Zoé, nous sommes des monstres ?
— Mais non, mon amour, tenta de la consoler Yann.
— Rendez-vous compte, j’ai congelé un mec avec ma chatte !
— Oui, mais nous ne valons pas mieux, moi quand je t’ai vu en danger, mon sexe est sorti à la vitesse de l’éclair de ma braguette, et a chopé un mec par les pieds à plus de huit mètres, je lui ai tapé le crâne contre le bar et m’en suis servi comme d’une massue. Je le revois encore hurler comme un damné après sa mère alors qu’il tournait au bout de mon nœud à travers toute la discothèque.
— Que vais-je dire, soupira Séverine. Quand le type s’est approché, mes seins se sont gonflés, les boutons de mon chemisier ont pété et l’ont frappé de ...

... plein fouet tandis que je touchais une cliente qui est devenue non pas une femme-fontaine, mais une femme-geyser.
— Moi, c’est pire, gémit Étienne, quand j’ai vu que tout dégénérait, mes intestins ont gargouillé, j’ai à peine eu le temps de baisser mon froc que je pétais…
— Péter est une faible définition du phénomène, intervint Sandra, tu as lancé des boules de feu avec ton cul, réduisant deux de nos agresseurs en tas de cendres. Il ne restait que les chaussures… des Converses.
— Quelle horreur, se lamenta de plus belle Étienne.
— Que vais-je dire moi, dit Kévin. J’ai touché deux types, ils ont éjaculé pendant une minute, ils en ont foutu partout, même au plafond !

Les six amis se turent, ruminant de sombres idées.

— Il n’y a que toi qui n’as rien fait de particulier, dit Zoé en regardant Sandra.
— Détrompez-vous, je vous dirigeais à votre insu. Je connaissais à l’avance les intentions de nos agresseurs, et je vous les désignais par la pensée. Le pire est que vous me compreniez.

Cette révélation sema encore plus la confusion dans la petite troupe.

— J’ai peut-être une explication, se lança Sandra, la scientifique du groupe. Nous connaissons tous notre histoire commune, engendrés le même jour, à la même heure, nos parents ayant vu une étrange lueur dans le ciel. Zoé, conçue dehors sous un froid intense. Yann, tes parents faisaient l’amour sous le regard des caméléons. Kévin et Séverine, vos parents ont eu un orgasme de magnitude 15 sur l’échelle du plaisir. ...