1. Les Zykses


    Datte: 20/10/2022, Catégories: fh, ff, ffh, fhhh, copains, religion, uniforme, poilu(e)s, fépilée, jardin, boitenuit, avion, amour, fdomine, BDSM / Fétichisme Transexuels caresses, Oral 69, pénétratio, fdanus, fouetfesse, init, délire, Humour sf, fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... totalement isolés.
    — Eh merde, et le téléphone ?
    — Les communications sont mauvaises, mais j’ai réussi à joindre le cabinet du préfet, Sainte-Trifougule ne pourra pas nous aider de suite.
    — Prépare la salle des fêtes, au cas où nous devrions accueillir des sinistrés, j’avertis la population.
    
    Mélanie écoutait cette conversation en se tenant le ventre, un sombre pressentiment la tenaillait.
    
    **********
    
    Dans la nuit du 28 au 29 novembre, il pleuvait de plus en plus violemment, Mélanie ressentit les premières contractions, sous le regard affolé de René qui courait à travers la maison, complètement paniqué, en demandant de temps en temps conseil à Nestor.
    
    — Téléphone aux pompiers, ils sont équipés pour ce genre de situation, lui proposa Mélanie qui gardait les pieds sur terre.
    
    Les pompiers les amenèrent à la salle des fêtes où une maternité de fortune s’installait, Mireille y arrivait juste, elle venait de perdre les eaux. Un comble en pleine inondation.
    
    Le maire avait réquisitionné le seul médecin des environs, le Dr Lola Bordercollie. Ensemble ils appelèrent à la rescousse les deux infirmières du village, puis installèrent les deux parturientes sur des lits récupérés à la colonie voisine.
    
    — Je viens d’avoir la sécurité civile, ils sont dans l’impossibilité de nous envoyer un hélico, soupira le maire.
    
    À peine installées, Mireille et Mélanie virent arriver Gédéon Tringloin amenant son Adeline, qui se trouvait dans le même état que ses amies.
    
    Dans les ...
    ... minutes qui suivirent, Annie et Hervé arrivaient en catastrophe, suivis par Saturnin qui portait dans ses bras Gabriella. Cette dernière lançait tous les jurons qu’elle connaissait tant en italien qu’en français, en inventant même certains dans une langue inconnue.
    
    Le maire, sur les conseils du médecin, enrôla les pompiers et madame Bouvreuil, une sage-femme à la retraite et même le pharmacien. Les cinq jeunes femmes allaient accoucher comme au début du vingtième siècle, sans péridurale, avec de l’eau chaude et des serviettes comme équipement et surtout en serrant les dents.
    
    Tout le monde s’activait autour des cinq futures mamans, le médecin courait de l’une à l’autre, les futurs pères se rongeaient les ongles et le maire s’arrachait les cheveux en répétant en boucle :pourvu que ça se passe bien…, litanies ponctuées par les cris des presque mères tandis que retentissaient les exhortations du médecin àinspirer, expirer, souffler, POUSSER ! Et qu’elles broyaient les doigts des papas qui se demandaient s’ils allaient recommencer les galipettes de sitôt. Le maire se surprenait parfois à souffler et pousser lui aussi en même temps que les parturientes.
    
    Le premier à naître fut un petit garçon, le fils d’Annie et Hervé. À peine lançait-il ses premiers braillements qu’un des jumeaux d’Adeline pointait le bout de son nez, un garçon, suivi de près par sa sœur.
    
    Mélanie mit au monde son garçon dans la foulée, suivie de près par Mireille qui poussa un grand ouf de soulagement ...
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