1. Les Zykses


    Datte: 20/10/2022, Catégories: fh, ff, ffh, fhhh, copains, religion, uniforme, poilu(e)s, fépilée, jardin, boitenuit, avion, amour, fdomine, BDSM / Fétichisme Transexuels caresses, Oral 69, pénétratio, fdanus, fouetfesse, init, délire, Humour sf, fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... au hasard des rues, sa valise à la main, Gérard allait la laisser tomber lui aussi.
    
    — Un pitchounet à moi ? demanda Gérard.
    — Ben oui à toi, je ne couche pas avec un mec chaque jour.
    — Désolé, je voulais pas te fâcher, mais tu vas faire quoi maintenant ?
    — Je ne sais pas.
    — Si tu veux, tu peux rester avec moi, mes vieux m’ont fichu dehors aussi, mais j’ai trouvé du boulot chez le plombier, Jean-Paul Yglotte. Il m’a même dégotté une maison, alors si ça ne te débecte pas de venir vivre avec moi, tu es la bienvenue.
    
    Mireille redoubla de sanglots, mais cette fois de joie.
    
    Au hameau des Balloches, le 1er avril
    
    Adeline Mercantour vint rejoindre Gédéon Tringloin, comme chaque jour depuis ce mémorable 3 février.
    
    Cette fois, Gédéon la trouva soucieuse.
    
    — Tu sembles chiffonnée, j’ai fait ou dit quelque chose qui t’a fait de la peine ?
    
    Adeline poussa un gros soupir, se tordit les doigts et murmura à voix basse*.
    
    — Je suis enceinte.
    
    Elle s’attendait à ce que Gédéon se mette en rogne, mais pas à ce qu’il se mette à rire aux éclats, un fou rire de presque cinq minutes. Vexée et honteuse elle s’apprêtait à retourner chez elle quand il la retint.
    
    — Attends, ne pars pas. Désolé, mais c’est tellement étonnant, nous n’avons fait qu’une fois sans protection.
    — C’est moi qui suis désolée.
    
    Gédéon alla trifouiller dans un tiroir de la commode, revint près d’Adeline, s’agenouilla et lui présenta une bague qui ne datait pas de la dernière neige.
    
    — Adeline, ...
    ... veux-tu m’épouser ? Tu ne peux pas dire non.
    
    La demande se termina au lit, avec un Gédéon tout timide qui caressait le ventre d’Adeline, qui dû lui assurer qu’elle n’était pas en sucre.
    
    Évêché de Sainte-Trifougule, le 1er avril
    
    Monseigneur Arthur Lupine, évêque de Sainte-Trifougule regardait les jeunes gens qui se trémoussaient sur leur siège, très intimidés et ne sachant très bien comment justifier leur demande commune d’entretien.
    
    Arthur avait consulté le dossier de l’un et de l’autre. Annie Moine, vingt-sept ans, fille de Michel et Véronique Moine, très impliqués dans la vie de leur paroisse et de l’évêché, allait prononcer ses vœux près des petites sœurs du Saint-Prépuce.
    
    Assis à ses côtés, Hervé Valais, vingt-huit ans, qui allait être ordonné prêtre bientôt. Ses parents étaient amis des Moine. Ce jeune homme fera un excellent berger pour nos ouailles, se disait Monseigneur Lupine, l’église mettait beaucoup d’espoir en lui.
    
    Il savait aussi que les deux jeunes gens entretenaient des liens d’amitié très forts, en tout bien tout honneur.
    
    Mais il se demandait ce qui avait bien pu les pousser à demander une audience commune, de toute urgence.
    
    — Comment allez-vous mes enfants ?
    — Bien, monseigneur… répondirent-ils en chœur.
    
    Ils vont bien, mais il y a un os dans les hosties, se dit l’évêque.
    
    — Que puis-je pour vous ?
    — Nous venons chercher conseil, aide et assistance, monseigneur, dit Hervé.
    — Bien, expliquez-moi ce qui vous trouble tant.
    — Voilà… ...
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