1. Je ne suis pas lesbienne, mais... (6)


    Datte: 18/10/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... plaque quelques bisous autour de la chatte fraîchement rasée, dont la senteur l’enivre, puis s’invite à l’intérieur de cette ouverture si accueillante. Sous l’effet de l’excitation, les lèvres sont enflées et gluantes - c’en écoule un fluide qu’elle goûte pour la première fois. Elle savoure sa première gorgée de jus de fille, sa saveur corsée et entêtante, et se demande comment elle a pu vivre jusqu’à vingt-trois ans sans en faire l’expérience.
    
    Trop affamée pour se retenir, elle lèche les contours de la vulve de Noëlla, tâtonne avec sa langue le long de chaque repli, trop heureuse d’en tracer la cartographie, alors que chacune de ses escapades contracte le ventre de son amie et suscite chez elle un petit cri attendrissant. Il y a une montée en puissance qui lui fait comprendre qu’il ne faudra pas patienter trop longtemps avant que la demoiselle ne succombe à ses douces attentions, aussi elle prend cela comme un défi: elle est si pressée de la faire jouir ainsi, qu’elle refuse de jouer les prolongations.
    
    Finis donc les atermoiements: elle trace des cercles et des huit autour d’un clitoris dressé dans la position du supplicié, tout en enfonçant un doigt, puis deux, qu’elle fait coulisser dans le trou de la rouquine sans ménagement. Pas possible de résister longtemps à cette double attaque: celle-ci émet désormais des sons qui ressemblent aux appels à l’aide d’une alpiniste qui sent qu’elle est sur le point de basculer dans le vide...
    
    L’orgasme arrive, signalé par ...
    ... la marée des fluides noëlliens qui arrosent la langue de Patricia, par des pulsations qui secouent son sexe - triple X sur l’échelle de Richter - et par les doigts de la rouquine, qui, incontrôlables, viennent se planter dans son cuir chevelu au sommet du plaisir. Elle ne crie qu’après, parce qu’avant, elle en est incapable, et braille le prénom de sa copine de toute la force de ses poumons.
    
    Patricia n’a pas l’intention de laisser Noëlla reprendre son souffle. Le visage encore poisseux de mouille, elle grimpe sur la jolie rousse pour lui rouler un patin, afin qu’elle puisse au passage goûter à quel point elle est bonne. Celle-ci n’a même pas fini de jouir, son corps est encore chahuté par des battements de plaisir et ses poumons n’ont pas encore repris leur souffle. Mais cela ne l’empêche pas d’accueillir la langue de Pat dans sa bouche, tellement reconnaissante d’avoir reçu un si incroyable régal.
    
    — J’aurais jamais cru... dit-elle.
    
    Il n’y a rien à ajouter. Les deux filles roulent l’une contre l’autre sur les draps, se régalant du contact de leurs corps nus et chauds: celui, ample et confortable, de Patricia, et celui, fin et musclé de Noëlla.
    
    Quel plaisir magnifique que celui-ci, la complicité la plus belle et la plus évidente que peuvent partager deux femmes. Les gros seins de la brune se pressent contre la poitrine menue de la rousse, les jambes s’emmêlent, les ventres s’épousent, les mains se promènent partout, et elles sont partout les bienvenues: dans les ...
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