Adieu l'amour (3)
Datte: 17/10/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Amphitryon, Source: Xstory
... le fossé une bonne dizaine de fois. Je n’abandonne pas et continue d’avancer sur la route, motivé par l’orage qui s’approche de plus en plus. Trempé de sueur et le souffle court, mes yeux sont déjà habitués à l’obscurité et je finis par discerner la grande maison de Tamara qui est à l’endroit prévu. Après avoir attaché mon vélo à un arbre, je fais à pied le reste du parcours et, au niveau du jardin, je me retrouve face à un ressaut, une paroi de roche presque lisse qui doit faire dans les 4 mètres de haut.
Sachant qu’il m’est impossible de traverser la haie qui fait le tour de la propriété, c’est ma seule entrée. J’en fais le tour et finis par trouver sur l’un des côtés, des grosses racines qui pendent dans le vide. Sans trop me poser de questions, je m’accroche à l’une d’elles et la grimpe, mais mon poids associé à la gravité me ramène sur le plancher des vaches et je retombe sur le dos. La situation est vraiment d’une stupidité sans nom, mais je retente ma chance sur une racine plus épaisse et en prenant appui sur la paroi, je réussis à m’agripper au rebord. Mes ongles s’enfoncent dans la pelouse et je réussis à me traîner en soufflant comme un buffle. En me levant, je regarde vers le bas et je demande bien comment je vais faire pour redescendre.
Le plus silencieusement possible, accompagné par des coups de tonnerre de plus en plus proche, je remonte le jardin en longeant la haie et arrive à la piscine qui borde la maison. Je repense à la photo que Tamara a pu ...
... prendre au bord de celle-ci et ça me réchauffe les entrailles. Je me débarbouille au bord de l’eau pour enlever la terre et la sueur qui colle mon t-shirt. Une fois rafraîchi, je fais le tour de la grande demeure et n’y vois aucune lumière, ce qui est logique en pleine panne d’électricité, ni aucune bougie. L’absence de chien et de voitures me rassure également, mais je suis inquiet, elle pourrait ne pas être là. Les sens en éveil, j’essaye de trouver sa chambre qui donnait sur l’ouest avec un balcon sur une de ses photos.
BINGO, à l’ouest, il n’y a qu’un seul balcon et la fenêtre a l’air d’être grande ouverte !
Malgré l’excitation et le vent humide de la tempête qui s’intensifie, je reste prudent et le plus silencieux possible. Ne pouvant atteindre le balcon en sautant, je déplace une petite table de jardin en dessous. Une fois dessus, je réalise qu’il va falloir que je me lance pour pouvoir grimper. C’est le moment idéal pour faire demi-tour devant cette idée vraiment à la con que j’ai eu peur de venir jusqu’ici, mais tant pis. De toutes mes forces, je saute et mes mains réussissent à saisir les montants en bois. Soufflant comme un asthmatique qui a monté 5 marches, je me remonte à la seule force de mes bras et réussis à atterrir sur le sol du balcon. Il me faut quelques instants pour reprendre ma respiration, mais je finis par jeter un œil autour de moi. Les portes-fenêtres sont grandes ouvertes et une faible lumière semble éclairer la chambre. J’enlève mon t-shirt, il est ...