1. Adieu l'amour (3)


    Datte: 17/10/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Amphitryon, Source: Xstory

    ... je vois que j’ai reçu une réponse de Tamara. L’excitation et le stress me réveillent complètement : "Prouve-moi que c’est à toi qu’il appartient". La tournure que prennent les choses devient très intéressante, car elle ne me ferme pas la porte ni ne me traite de tous les noms.
    
    Mais maintenant, je dois trouver une preuve pour voir quelle sera la prochaine étape. Je passe toute la journée la clope au bec, en short, à transpirer comme un veau sous cette foutue chaleur qui ne s’arrêtera donc jamais. Allongé sur un transat à l’ombre de la haie du jardin, le plus clair de mon après-midi les yeux dans le vide, je finis par trouver : "Mais oui bordel de merde c’est ça". Je souris comme si j’avais trouvé la formule de la relativité.
    
    Remonté dans ma chambre, je sors ma bite de mon short et commence à me masturber. Une fois bien dure, j’allume mon téléphone et mets le clip du tube des Enfants fous, le groupe devant lequel on a baisé. Je pose ma bite à côté de mon téléphone et avec mon burner, je prends le tout en photo. Aucun texte d’explication, j’envoie direct à Tamara. Je souris tellement, c’est débile ce que je viens de faire, mais c’est à pile ou face et si ça passe... Cette perspective m’excite énormément et je décide de terminer ma branlette en pensant à elle.
    
    Je passe les jours suivants à travailler sur le site, chez moi ou chez Gaspard, et quand je reviens de chez lui, je fais un détour avec mon vélo vers la maison de Tamara. J’ai beau être patient, je trépigne en ...
    ... attendant sa réponse. La libération interviendra le samedi après-midi.
    
    Des orages étant annoncés pour la soirée, avec Gaspard nous travaillons chacun de notre côté, car c’est demain soir que tout se joue pour nous. Le stress monte petit à petit, car mon ami m’a bien fait comprendre que c’était un résultat à 5 chiffres en revenus sur la soirée auquel on pouvait s’attendre. Lui et Quentin donnaient rarement des chiffres parce que moi et Martin, on avait toujours un peu de mal à se représenter ce que ça pouvait bien vouloir dire pour nous, mais comme ils disaient, "on se met bien".
    
    Les yeux fixés sur mon écran, j’entends l’un de mes portables vibrer, pensant à un énième message parano de Gaspard me prévenant que les Russes allaient profiter du flux de visites demain pour couler notre site, je ne réponds pas. Car ses requêtes fréquentes à ce sujet ont fini par me préoccuper sérieusement, alors j’ai cravaché pour créer une myriade de sites miroir qui distribueront les visiteurs selon la région d’où ils viennent. Un bel appât dont je suis très fier, mais ne sachant pas ce qu’il vaut, je préfère ne pas en parler à mes amis. Ça sera un peu la surprise.
    
    Saoulé par la masse de travail que je me suis infligé, je finis par remonter pour boire une bière. Mon père est parti en week-end avec des potes à lui, alors mon frère en profite pour hurler comme un damné devant son ordinateur. Sympathique. Je m’assis sur la terrasse du jardin alors que j’entends le grondement du tonnerre au ...
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