Reprise des négociations - Histoires de Sexe

Reprise des négociations

... vite que je revienne à la réalité.

— Oui, c’est exact. Comment allez-vous ?
— Avez-vous démarré la production ?
— Oui, dès réception de votre commande. Les premiers camions sont partis hier.
— Nous étions convenus d’une visite hebdomadaire.

Oh oui, je me souviens… Dès le rendez-vous fixé, je réserverai la chambre charmante au château de Maremble avec seau à champagne et dîner romantique. Je me vois déjà l’accueillir en costume à l’entrée.

— Oui effectivement, quand pensez-vous venir ?
— Maintenant

Comment ça, maintenant ?

— Comment ça ?

Elle reprend d’un ton visiblement agacé.

— Vous avez besoin que je me répète ? Je suis sur votre site, à l’entrée et je vois les lignes de production en action.

Comment ça ? Je bondis. Je regarde en bas, je la vois. Juste en bas. Entre la porte d’entrée et la K32, notre toute dernière machine, la plus performante et la plus productive. Comment a-t-elle fait pour rentrer toute seule ?

— Monsieur Ganyméde, vous êtes toujours là ?
— Je descends tout de suite .

Depuis une semaine complète, je suis habillé du matin au soir en jean, polo, basket. Le dernier rasage date de lundi dernier. Je suis très loin d’être préparé à affronter mon plus gros client et d’autant plus, que Madame Lempereur a repris la place de Faustine.

En bas, essoufflé, je la cherche du regard. Elle a disparu. Ça ne sera plus possible de réserver au château de Maremble pour ce soir, le congrès de chirurgiens de cette semaine a rempli tous ...

... les hôtels quatre étoiles et plus des alentours. L’escapade romantique est râpée…

J’entends des cliquetis de talons en provenance du stock de carton. Je passe l’étagère, elle est au milieu des emballages vides, des boîtes pliées, du papier bulle, des rouleaux de scotch et des étiqueteuses. On est très loin de l’esprit château. Heureusement que ma responsable des consommables tient proprement son stock. Penchée sur le bureau du gestionnaire de stock, elle observe les cartons dépliés. J’avais oublié qu’elle avait un sacré pétard !

Ce jean bleu ciel moule parfaitement son fessier. La couture épouse admirablement ses formes en partant de sa taille à ses jambes longues et parfaites. Une paire d’escarpins noirs au pied, une veste de tailleur noire en haut. Faustine n’a pas la même tenue qu’au siège. Et son jean lui va comme un gant, enfin si on pouvait enfiler une paire de gants à des fesses aussi admirables, aussi galbées, aussi bombées.

— Vous avez pris quel grammage ?

Une courte sonnerie retentit. C’est la fin de journée pour les opérateurs. C’est elle qui va me tirer de ma rêverie. Je balbutie.

— Pour le carton, quel grammage avez-vous pris ? reprit-elle d’une voix sèche sans se relever.

Mon regard toujours rivé à son superbe fessier, je vais essayer de me tirer de cette question piège.

— Nous approvisionnons nos fournitures en suivant le cahier des charges établi…

Qu’est-ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas un raté, c’est un suicide… en direct live. Ce ...