Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 12
Datte: 13/10/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... bouteille étalon, désorientée. Une envie de quitter ce lieu de luxure me démange, mais pour aller où, je n'ai pas un rond. Il me faudrait quelques heures de marche pour rentrer chez moi, c'est jouable ... qu'elle conne mes clés sont restées chez lui, comme le reste d'ailleurs et puis ça ne résoudrait pas le problème, ça le déplacerait simplement! Je gamberge à toute vitesse, ça tourne en rond et aucune porte de sortie ne s'offre à moi.
La soirée est frisquette et je pointe depuis que je suis arrivée, il faut dire aussi que je n'ai pas grand-chose sur les miches. La fine étoffe de ma robe moule parfaitement mes seins et exhibe à outrance mes tétons qui dardent en permanence. Je sens par moment le vent s'engouffrer entre mes cuisses et venir caresser mon sexe qui exceptionnellement se balade à découvert. J'ai du mal avec cette nouvelle sensation, elle me donne l'impression d'être entièrement nue, enfin c'est un détail presque futile devant le challenge qui m'attend!
Je commence à faire les cent pas sur le trottoir pour me réchauffer un peu. Je vais en profiter pour finir de vous décrire mon lieu de villégiature. Peu de concurrence dans le secteur, seule une autre fille à une centaine de mètres vient d'arriver pour gagner son pain de fesse. Je suis surprise d'ailleurs de ce manque de monde, le lieu s'y prête pourtant bien. Elles ont peut-être un autre fief les marcheuses le vendredi soir.
La grande route où je me trouve longe le parking et passe sous les prémices du ...
... pont. La bretelle d'accès de celui-ci arrive à un rond-point situé à seulement quelques encablures de ma position. Je suis inratable pour tous ceux qui recherchent une maîtresse de courte durée. Un peu plus à droite quelques maisons sont éclairées et donnent un peu plus de chaleur que les seuls réverbères de la rue. Le quartier est calme, sans être triste, mais cet immense parking vide lui confère un air quelque peu abandonné. De l'autre côté, un peu plus en aval, je peux apercevoir un ou deux entrepôts où quelques engins de chantier traînent dans une cour. Un camion d'éboueurs vient de passer, un simple regard en ma direction, ils ne s'attardent pas à détailler mes charmes, ils entament leur ballet de poubelles. L'odeur du fleuve me taquine par moment les narines, une douce fraîcheur accompagnée parfois de légers relents.
J'aurais vraiment aimé que Paul reste dans le coin, cela m'aurait aidé à affronter les premières rencontres. Je me sens démuni, il a été à chaque fois à mes côtés ou presque lors de chacune de mes nouvelles expériences et je me rends compte que sa présence, sa carrure d'homme des bois certainement, me rassurait inconsciemment. Mon maître chanteur prenait, sans le vouloir, le costume d'ange gardien! J'irais me réfugier auprès de ma nouvelle "collègue" si vraiment cela tourne un peu au vinaigre.
-----
Paul fait demi-tour un peu plus loin et revient discrètement par une autre entrée se garer sur le parking de manière à pouvoir observer l'activité aux ...