1. Les routiers sont sympas (11)


    Datte: 26/08/2018, Catégories: Hétéro Auteur: petikokin, Source: Xstory

    ... m’invites ?
    
    Parce que je suis seul ce long week-end... J’ai peur de m’emmerder... Je crois que toi aussi tu es seule... Alors j’ai pensé qu’il nous serait agréable de passer un moment en tant que collègues de travail, faire plus connaissance... En plus, pour être tout à fait franc, j’ai l’impression que tu t’ennuis...
    
    Je te remercie pour cette invitation... C’est bien entendu que c’est entre collègues et que ça n’ira pas plus loin... Si je te donne l’impression de m’ennuyer, c’est mon problème...
    
    Ne te vexe pas... Je veux être ton ami, tout simplement...
    
    Amis ?... Tout simplement ?... Je suis d’accord...
    
    Je passerai te chercher vers onze heure et demie, il faut un petit quart d’heure pour y aller.
    
    Je veux bien...»
    
    Nous discutons encore un petit moment pour régler les derniers détails de notre rencontre car je ne savais même pas ou elle habitait.
    
    Elle m’explique qu’elle loue une petite maison, la deuxième à gauche, en entrant, dans le lotissement de Bel Air, sur la route des Pyrénées.
    
    Comme prévu, je la retrouve le lendemain. Quand je la vois, je suis époustouflé par sa tenue et son allure. J’avais l’habitude de la voir au travail en pantalon de jean, un chemisier à col rond, chaussures en toile, genre tennis aux pieds. Suivant le temps, elle porte une veste en toile ou un blouson genre coupe-vent molletonné. Ses cheveux bruns, mi-longs, légèrement ondulés, flottent librement sur ses épaules où sont rassemblés en un genre de chignon au-dessus de ...
    ... sa nuque.
    
    Aujourd’hui, elle est vêtue d’une jupe légère, aux couleurs claires, qui lui descend au-dessous des genoux. Son corsage en coton blanc, à col en Vé, laisse apercevoir la naissance de sa poitrine. Une veste ouverte, assortie à la jupe, complète sa vêture. Ses pieds sont dans des chaussures, marron clair, à talons compensés. Pas de trace de maquillage sur son visage à la peau lisse, légèrement dorée.
    
    En quelques enjambées rapides, d’une allure sportive, elle franchit la distance séparant sa maison de ma voiture. J’ouvre les bras pour l’accueillir et échanger les traditionnelles bises de salutation. Elle marque un temps d’arrêt, pose une main sur mon épaule pour me faire tenir à distance, me tend la joue. Nous nous embrassons... Je ne peux pas m’empêcher de reculer de deux pas, de l’admirer, de lui dire :
    
    « Ma chère !... Tu as mis un coup de pied dans ta garde-robes... Tu es toute belle !... Tu vas bien ?... Tu m’as l’air en forme...
    
    Merci de tes compliments... Je ne suis pas si en forme que ça... J’ai mal dormi...
    
    Tu es malade ?...
    
    Non... C’est un peu à cause de toi...
    
    Pourquoi ?... Qu’est-ce que je t’ai fait ?...
    
    Quand tu m’as invité... J’ai accepté... Hier soir, j’ai réfléchi... Je ne savais pas si je devrais venir ou pas...
    
    Pourquoi ?...
    
    Parce que je ne peux pas sortir avec un garçon... Je ne peux pas avoir de copain...
    
    Pourquoi ces mystères ?... Tu aimes les filles ?... Pourquoi tu t’es faite belle pour venir ?... Tu veux toujours ...
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