Conjectures - Histoires de Sexe

Conjectures

... Allons-y avant d’avoir un appel radio ! À bientôt, les filles… Maintenant que tu connais l’adresse et qui elles sont, ajoute-t-elle pour sa subordonnée, si l’envie te tente, on essaie de venir ensemble ou tu vois cela directement avec Annette.

Nous les raccompagnons amicalement jusqu’à la porte, la vision de nos anatomies dénudées ne semblant plus faire ni chaud ni froid maintenant à Alice.

— Si j’ai le plaisir de vous revoir, dis-je en lui communiquant mon téléphone personnel, je vous donnerai plus de détails sur nos règles d’usage. La caution de votre chef suffit à nous garantir votre discrétion.

Elle remercie d’un sourire poli sans rien laisser paraître de ses intentions. Dommage, elle avait fini par me devenir sympathique. Peut-être veut-elle s’informer plus amplement auprès de Camille, ou peut-être est-elle simplement courtoise ? La (vieille) fourgonnette bleu sombre disparaît dans la nuit. Attendons, nous verrons bien !

Je referme la porte en frissonnant dans le courant d’air frais. Il est temps de remettre nos vêtements d’honnêtes femmes. Enfin, dès que nous aurons fait le tri de quoi est pour qui dans le fouillis que nous ont abandonné en vrac les copines…

Je range la culotte de notre mascotte dans un tiroir du bureau. Nous déciderons plus tard, toutes ensemble, si nous la gardons en sûreté ou si nous l’affichons au mur. Alexandra récupère le bout de nylon qui lui revient et se dirige vers Kristel qui joue les soubrettes auprès de Michèle.

— ...

... Tiens, ma puce. Chose promise… Tu pourras protéger tes jolies fesses du vent.

Brigitte, qui n’a encore remis que son soutien-gorge, s’empare de la chose promise avant sa destinataire. Elle la considère en la tendant entre ses mains.

— Un Tanga rose… c’est mignon… Ce que tu es mince, Alex ! Je ne rentrerais jamais là-dedans. Mais je ne te savais pas aussi coquette, ma chérie.
— Ben, sous un pantalon, c’est ça, ou une grande culotte bien enveloppante.
— Ou bien, rien du tout, suggère Michèle en se mêlant à leur discussion.
— Quand tu es obligée de rester assise presque tout le temps, mieux vaut être prudente, proteste Alexandra.
— Un string, alors, non ?
— Ça me rentre entre les fesses et ça me scie le trou du cul, c’est désagréable.
— Hé, ça peut avoir son charme, remarque Brigitte. D’ailleurs, tu vas peut-être t’y mettre, après ce soir…

Je m’attends à ce que Alexandra rougisse à cette allusion directe à mon exploration prolongée de son petit trou, mais elle éclate de rire.

— Qui sait ? Le tien me serait trop grand. (Et toc !) Mais si Kristel veut m’en prêter un…
— Je te l’amène la prochaine fois, assure cette dernière. À condition que ce soit moi qui te l’enfile !
— Avec plaisir, ma chérie. Si Michèle est d’accord, bien sûr.
— Pas de souci ! Elle peut même t’enfiler autre chose, si ça lui chante, répond celle-ci.

Le rhabillage se poursuit dans la bonne humeur et les taquineries réciproques. Michèle se moque de mon vieux slip usagé. Brigitte questionne ...