1. douleur et réconfort (1)


    Datte: 06/10/2022, Catégories: Gay Auteur: Mister cat, Source: Xstory

    ... j’allais venir ?
    
    — Mais... mais bien sûr puisque tu m’as dit que tu viendrais.
    
    — Quelle cloche tu fais, comme si je me serais intéressé à un gars comme toi ! Tu es tellement quelconque et naïf, en tout cas merci à toi, pendant ces trois mois, j’ai bien rigolé! Tchao le blaireau.
    
    Sébastien raccrocha ensuite, et Jean sentit des larmes couler sur ses joues. Il s’écroula, à genoux, les mains à ses yeux et sanglotant.
    
    Une voiture rouge passa devant et s’arrêta brusquement quelques mètres plus loin, un gars en sortit et vint à lui en l’appelant d’une voix familière, il releva la tête et vit qu’il s’agissait de Phillipe.
    
    — Qu’est-ce qu’il y a Jean ? lui demanda-t-il.
    
    Mais ne put répondre et son ami ajouta :
    
    — Je te ramène chez toi, monte !
    
    Il l’aida à se relever et le conduit à sa voiture et roula en direction de chez Jean.
    
    Une fois arrivés, ils entrèrent et retirèrent leurs manteaux, puis se dirigèrent dans le salon. Jean s’asseyait sur le canapé, suivi de Phillipe.
    
    — Dis-moi ce qu’il s’est passé, lui demanda ce dernier, et Sébastien ? N’était-il censé venir aujourd’hui ? Pourquoi t’a-t-il laissé seul dehors par un froid pareil ?
    
    — Il..., tenta-t-il de répondre, il s’est moqué de moi.
    
    — ...
    ... Quoi ?!
    
    — Il a dit que notre relation n’était qu’un jeu pour lui, et il a dit qu’il me trouvait trop quelconque et naïf.
    
    — Non mais quel fumier ce mec !
    
    Phillipe vit les larmes de Jean continuer de couler et vint s’assoir plus près de lui pour le prendre dans ses bras et lui caresser les cheveux d’un geste réconfortant. Il lui demanda après :
    
    — Tu veux que je reste cette nuit ?
    
    — Oui, répondit l’intéressé, je veux pas être seul cette nuit.
    
    — D’accord.
    
    Le reste de la soirée se déroula à peu près normalement, puis quand Jean sortit de la salle de bain, il alla dans sa chambre se mettre au lit, repensant à ce qui s’était produit, il cogna son oreiller de rage avant de se remettre à sangloter davantage. Phillipe arriva à sa chambre pour lui souhaiter une bonne nuitée, mais lorsqu’il l’entendit à nouveau pleurer, il s’assit au bord du lit et lui caressa les cheveux.
    
    — Tu ne méritais pas ça, lui dit-il.
    
    — Tu peux dormir ici s’il te plaît ? lui demanda Jean, j’ai peur de me m’être à rêver de lui et d’en souffrir davantage.
    
    — D’accord.
    
    Phillipe se glissa sous la couverture à côté de son ami, ils se souhaitèrent bonne nuit, Jean lui attrapa la main, il la serra puis, s’endormirent tout les deux. 
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