SHERAZADE AU SAUNA
Datte: 25/08/2018,
Catégories:
Mature,
Hardcore,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Jeannot94, Source: xHamster
... physique autant que morale ne passe que par ça. Vous comprenez maintenant ma tourmente permanente, mes petits amis qui s’enfuient, ma vie pourrie ? »
Elle éclate en sanglot. Son désarroi me touche.
Je la serre très fort contre moi pour la consoler et malgré son chagrin, je la sens appuyer son bas ventre au mien.
Son corps fin et ferme contre le mien, me transmet sa chaleur et me rend vulnérable et irrationnel.
« Très bien ! Suis-moi ! »
Je m’attendais à un flot de questions concernant notre destination, mais elle se contente de sécher ses larmes et me suit sans rien dire.
Un petit quart d’heure de voiture et nous voilà devant le guichet d’un sauna du quinzième arrondissement. Vétuste et pas très bien tenu, il n’est pas trop cher, mais en revanche je suis sur d’y trouver ce que nous cherchons…Un maximum d’hommes.
« Avec une cabine, s’il vous plait. »
Le type encaisse les yeux rivés sur un petit téléviseur ou est diffusé un combat de catch. Il me tend deux peignoirs, deux serviettes et une clef accrochée à une ficelle, sans même nous regarder.
Le porte clef indique le numéro douze.
Nous pénétrons dans un couloir étroit et mal éclairé. Sur la gauche, deux autres couloirs finissant en cul de sac, encore plus étroit et encore plus sombre.
Des hommes en peignoirs trainent, nous dévisageant, ou plutôt, dévisagent Sherazade qui une fois de plus a baissée la tête.
Certains n’hésitent pas à porter une main à leur sexe, pour nous signifier leur ...
... plaisir de nous voir dans ces murs.
J’entraine mon impétueuse timide dans le premier cul de sac, à la recherche de la cabine numéro douze. Sans succès.
Un vieil homme, petit, chauve, édenté mais souriant, dans un peignoir deux fois trop grand pour lui, nous accoste.
« Quel numéro ? Hein ! Quel numéro ? »
Il m’arrache presque la clef des mains. Ca fait pouffer de rire Sherazade.
« C’est par là ! C’est l’autre allée ! Venez ! Venez ! »
Nous suivons notre guide improvisé qui nous conduit à l’autre couloir vers la porte du fond, entre une rangée d’hommes de plus en plus nombreux et curieux.
« C’est ici le douze ! Dites, je vous ai aidé ! Je peux entrer ? Hein ? Je peux entrer ? »
Je lui prends la clef, ouvre la porte, pousse Sherazade à l’intérieur et me débat pour laisser ce p’tit homme à l’extérieur.
Pour la première fois, j’entend ma belle, rire aux éclats. Son rire est franc, clair comme ses yeux.
« Mais c’est qui ca ? Hihi ! On est ou? Hihi ! »
Je la prends dans mes bras.
« Tu es belle quand tu ris. »
Dans un léger vermillon, elle me répond en plongeant ses grands yeux dans les miens.
« Je ne ris que quand je suis bien. »
Une fois de plus ondulant son bassin avec force contre le mien, elle mange ma bouche avec gourmandise, pour mon plus grand bonheur.
La cabine est grande. Sol et mur en moquette d’un pourpre fatigué, tout comme les couloirs que nous venons de traverser. Une grande banquette de simili cuir rouge, est posée contre le ...