1. Un petit trajet en camion


    Datte: 02/10/2022, Catégories: fh, copains, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral nopéné, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... avoir froid. Mes parents sont originaires de Nice, j’ai dû en garder quelques traces dans mes gènes !
    — T’as dû être malheureux dans ton enfance à vivre dans l’Est !
    — C’est vrai que ça n’a pas été rose tous les jours… Mais bon, j’ai survécu !
    
    Je n’ai pas trop réalisé que j’étais comme en vitrine. Bah, ce n’est pas grave, je suis certaine que les routiers et les automobilistes que nous avons croisés ne sauraient pas me reconnaître si je les rencontrais ensuite avec un manteau sur le dos.
    
    — Tu ne serais pas un peu exhibitionniste sur les bords, Daniel ? Surtout en ce qui concerne tes passagères ?
    — Oh, juste un peu… ça m’arrive…
    
    Le ton employé semble un peu rêveur. Comme je suis assez curieuse, j’en profite pour demander des précisions à mon conducteur :
    
    — T’as souvent des passagères ?
    — Pas aussi souvent que je ne le voudrais. Le nec plus ultra serait que je sois toujours accompagné où que j’aille.
    — Et toujours avec la même fille ?
    — Je ne déteste pas le changement. Mais si je tombe sur la bonne, comme Cédric a pu le faire, tu peux être certaine que je garderais la même passagère.
    
    Je suis assez étonnée de cet aveu, je me sens plutôt flattée :
    
    — Merci du compliment !
    — Pas de quoi, Vanessa ! Parfois, je me dis que c’est con que ce soit lui qui t’ait vue en premier.
    — Tu parles ! T’as un cœur d’artichaut !
    — Ça dépend avec qui…
    — Ben voyons ! Depuis que je te connais, t’as jamais été capable de rester plus de deux mois avec la même fille.
    — ...
    ... Parce que ce n’était pas la bonne, c’est tout. Et tu oublies Valérie avec qui je suis quand même resté six mois.
    
    Amusée, je persifle :
    
    — Six mois ? Quel exploit !
    — Je te l’ai déjà dit : je n’ai pas encore trouvé la bonne qui soit libre. La seule femme qui m’intéresse vraiment est déjà prise.
    
    Je fronce un peu des sourcils, mais je ne lui demanderai pas à qui il fait allusion. S’il prononce mon prénom, je serais à la fois flattée et gênée. Mais s’il prononce un autre prénom, je serais à la fois soulagée et vexée. Donc, dans le doute…
    
    La conversation s’engage sur d’autres sujets. Le camion roule encore une bonne flopée de kilomètres, je commence à fatiguer. Me voyant résister au sommeil, Daniel me désigne la couchette située derrière nos sièges :
    
    — Tu peux aller dormir, ça ne me gêne pas. Tu peux même te mettre toute nue, ce ne sera pas la première fois que je te contemplein naturibus !
    — Ben voyons ! Et assurer en même temps le spectacle gratuitement pour tous ceux qui viennent en face ? Nous ne sommes pas à Amsterdam avec ses putes en vitrine !
    — Là, regarde, t’as un petit rideau derrière toi, ça préservera ton intimité.
    
    Je passe derrière mon siège, tirant le rideau qui s’arrête à mi-course. Je me pose au bout de la couchette, derrière le tissu, ce qui n’empêche pas le conducteur de jeter un petit coup d’œil dans ma direction tandis que je me déshabille. Mais il n’en verra pas plus de ce qu’il connaît déjà.
    
    Je m’endors assez vite, bercée par le ronron du ...
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