1. L'Amant - Dans la tête de Kowalski 1/2


    Datte: 27/09/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... lumière, a priori artificielle, donnait un semblant de clarté.
    
    Elle était chez Kowalski, prisonnière. Le coup sur la tête, l’inconscience, les souvenirs revenaient les uns après les autres. « Je suis attachée !! »
    
    Un matelas, maintenant c’était sûr, posé sur un lit à barreaux métalliques. « C’est à ça que mes poignets et mes chevilles sont liés ». Hormis le lit, la pièce semblait vide.
    
    Elle tenta de se débattre, enfin de tirer un peu sur ses liens. C’était serré. Elle avait peu de marge de manœuvre. Elle pouvait bouger un peu ses bras repliés en arrière sur le côté de sa tête. Par contre ses chevilles étaient serrées contre les barreaux. Elle pouvait à peine bouger ses jambes tendue.
    
    - Oh merde … Je suis nue … Il m’a déshabillée …Il n’a pas …
    
    La crainte d’avoir été violée pendant sa période d’inconscience l’envahie. Elle se disait pour se rassurer que ce n’était pas le genre de Kowalski. Qu’il devait surement préférer avoir ses victimes sous lui, se débattre, implorer … Les dominer …
    
    Non, en fait Kowalski n’était pas forcément un violeur. Seule la greffière l’avait été. Toutes ses victimes avaient couché avec lui volontairement avant d’être assassinées. Ca faisait partie de son modus ...
    ... operandi. La greffière pourtant … Le truc, c’est qu’elle ne faisait pas vraiment partie de ses victimes désignées. La greffière n’était pas une femme infidèle qu’il avait choisie. Avec elle, il n’était pas en chasse. Elle était tombée dans ses griffes par hasard, au cours de son évasion, un simple otage. Angélique, par contre était la proie de sa partie de chasse. Enfin, c’était Daphné plutôt, pas Angélique !
    
    Elle ne semblait pas avoir été violée. Elle ressentirait de la douleur dans son ventre ! Son vagin lui ferait surement mal, être au moins sensible. Elle était inconsciente. Il n’avait peut-être pas eu à la forcer.
    
    Encore une fois, elle ne voyait pas quelqu’un comme Kowalski abuser d’elle, alors qu’elle était dans les vapes.
    
    « Et puis on sait au fond de soi si on a été violée, je ne ressens rien … »
    
    Cela la rassurait à peine.
    
    Elle entendit du bruit dans la pièce d’à côté.
    
    La porte s’est ouverte. La lumière s’est allumée.
    
    Cela eut pour effet de lui faire perdre les repères qu’elle venait tout juste de trouver.
    
    La lumière crue d’une ampoule pendue au plafond l’aveugla. La voix de Kowalski se fit entendre :
    
    - Bonsoir Daphné, ou plutôt devrais-je dire Angélique …
    
    A suivre … 
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