C'est mon fantasme (2) - Histoires de Sexe

C'est mon fantasme (2)

... pimenter le spectacle, elle demandait toujours l’avis du public :

Celui-ci scanda en cœur :

— Oui Carolyne, vas-y ! Eclate-lui les burnes ! Écrase-lui les rognons...

La présentatrice s’adressa à l’homme toujours à genoux.

— Désolé Olivier, mais le public a choisi.

Elle lui décocha ensuite un grand coup de pied dans les testicules, mais l’homme se remit en position.

— Allez-y de toutes vos forces Carolyne. N’ayez pas peur.

Elle fit 2 pas en arrière et shoota dans les boules en prenant de l’élan.

Olivier se remit de nouveau en position.

— Je ne sais pas si vous êtes comme moi, chers téléspectateurs, mais je suis absolument ébahie. Et je peux vous garantir que je ne retiens pas mes coups !

— Comme je vous l’ai dit, Carolyne, Olivier est habitué depuis des années. Si vous faisiez la même chose sur un des hommes présents dans le public, il n’en serait pas de même.

— Mais c’est une excellente idée !

Il y a-t-il dans le public un homme assez courageux pour venir me servir de partenaire ?

Silence total.

Aucun des hommes présents n’avait envie de servir de chair à talons aux bottines de l’animatrice. Ils trouvaient tous subitement quelque chose à faire, regardaient au plafond, examinaient leur téléphone...

— Il n’y a donc aucun homme qui ait des couilles dans cette salle ? demanda Carolyne.

— Il y en a peut-être, mais ils ont envie de les garder ! rétorqua Maîtresse Beatrice.

Certaines femmes donnaient des coups de coude à leurs ...

... conjoints pour les inciter à se désigner.

L’un d’entre eux bougea ainsi brusquement, geste que Carolyne fit semblant d’interpréter pour une demande de volontariat.

— Ah, enfin un homme courageux, s’exclama-t-elle en le désignant.

— Non non, il y a erreur, bafouilla l’individu, complètement affolé.

— Je suis désolée, mais vous n’avez pas le choix. Vous n’avez pas lu le règlement en entier ? Il est stipulé que les membres du public ont l’OBLIGATION de se soumettre aux demandes de la présentatrice.

— Mais, je ne savais pas... je ne veux pas... bégaya l’homme en proie à une crise de panique.

Sa femme se prit au jeu en voyant son mari complètement affolé à l’idée de se faire exploser les valseuses, et dit :

— Vous pouvez y aller à fond Carolyne, de toute façon, elles ne lui servent plus à rien.

Tout le public éclata de rire, de même que Carolyne.

Cette histoire de règlement était bien évidemment une pure invention qu’elle avait trouvée pour pimenter son émission. En fait, elle avait depuis longtemps une autre idée en tête.

— Non, rassurez-vous cher Monsieur, je plaisantais. Je ne vais pas vous priver de votre service trois-pièces.

Je suis sûre qu’en cherchant bien, je vais trouver un volontaire dans le public.

Elle continua ses recherches en s’approchant peu à peu de l’endroit où était assis Thomas.

Elle fit semblant de tomber sur lui par hasard.

— Oh mais quelle surprise ! C’est notre ami THOMAS, s’exclama-t-elle en le voyant.

Je crois que ...