1. Dédicace


    Datte: 23/09/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    Non, ce texte n’est pas le résultat des élucubrations de mon cerveau mégalo, ou même de mon côté fanfaronne.
    
    C’est juste une petite pochade, pour rendre hommage à tous ceux qui me lisent.
    
    Les fidèles, ceux qui ne loupent aucun de mes récits !
    
    Les picoreurs, ceux qui passent de temps à autre !
    
    Et puis aussi toi, non, pas toi, toi là derrière. Toi qui viens lire une de mes histoires pour la première fois. Cette histoire est aussi pour les novices et les puceaux !
    
    A vous tous, donc.
    
    Ah, une dernière chose … il n’y a pas de sexe dans cette histoire. Même si j’ai hésité à inclure une scène de partouze à la fin, je ne l’ai pas fait. Pas de sexe, donc cette histoire est réservée aux plus téméraires d’entre vous.
    
    Lundi matin, dans ma salle de bain …
    
    J’étais d’humeur plutôt guillerette…
    
    J’aime me lever tôt le matin, même quand je ne travaille pas. J’ai l’impression de profiter de ma journée. Il faut dire que je dors peu. Je me couche généralement entre 23h30 et 1h00 et je me lève vers 6h00, fraîche comme la rosée du matin.
    
    Quand tout le monde dort, que c’est agréable la tranquillité. Il y a un mot en suédois qui résume assez bien cet état d’esprit : gökotta. Il est difficilement traduisible en français, mais littéralement, ça pourrait signifier «Coucou du matin». Les suédois, comme moi, aiment se réveiller aux aurores pour sortir au grand air et profiter des premiers chants des oiseaux.
    
    Il y a des suédois dans mon arbre généalogique, dont j’ai dû ...
    ... hériter de mes cheveux blonds et de mes yeux bleus. Je ne parle pas le suédois, mais je me suis intéressée à la culture de ce pays. Il y a un autre mot intraduisible qui me plait bien : Livsnjutare. Ça pourrait signifier « être accro à la vie » et en profiter à fond, être capable de s’émerveiller devant les choses insignifiantes du quotidien. La langue suédoise recèle de plein d’autres mots du genre, résumant ainsi l’état d’esprit et la philosophie de vie de ce peuple. Si ça vous intéresse, je vous en parlerai une autre fois. Aujourd’hui, ce n’est pas le sujet. Je digresse.
    
    J’étais donc devant ma glace à faire diverses grimaces en me maquillant les yeux, les joues et les lèvres, yeux plissés, bouche en cul de poule et tutti quanti.
    
    La radio à tue-tête, je reprenais les refrains des chansons qui étaient diffusés, agrémentant parfois mes beuglements d’une petite chorégraphie devant la glace, deux pas en arrière, roulement des hanches, un tour complet, deux pas en avant et on se remet au pinceau sur les yeux. « J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage, sur leur peau le soleil, caresse bien trop sage. Le vent qui les décoiffe, un goût de sel sur mes lèvres, J'aimeuuuu» ou « Here Comes the Sun, Here Comes the Sun and I Say it’s all right… » Georges Harrison a toujours été mon Beatles préféré. Et le soleil arrivait en effet en ce début de printemps, et c’est « all right !! ».
    
    7h30, votre flash d’info, Yvan Delamousse en direct avec vous :
    
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