1. Summer of Love 22


    Datte: 22/09/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... Ève… Mais… La fac, les cours… Axel… Je suis sérieuse… Je…
    
    Je l'embrasse sur la bouche, soudainement. Je la fais taire. J'ai bien conscience de tout ça, de tout ce qu'elle vient de dire. Mais… D'un autre côté… Je voudrais que la magie puisse se prolonger, ne serait-ce que pour un petit moment encore.
    
    – Bé… ré… nice. Ne… cogites… pas. Pro… fites.
    
    Comme pour appuyer mes propos, à mon tour, je prends son visage entre mes mains et mon baiser se veut spontané, sans chichis. Affamé, goulu. Je ne calcule rien, j'exprime la passion qui part de mon cœur et qui coule dans mon sang, pour elle. Rien que pour elle. Prolongeons la magie…
    
    Bérénice se laisser aller, elle se donne tout entière dans notre baiser. Elle s'abandonne, elle savoure dès lors ce moment avec moi. Elle va se réincarner en étudiante sérieuse, bien sous tous rapports… Moi, je vais me faire «beau gosse» et j'irai travailler pour terminer la préparation de ma visite guidée à venir.
    
    (…)
    
    Nous nous lavons, l'un et l'autre. Ce n'est que pur plaisir. Ce sont encore des plaisirs auxquels nous cédons. Des plaisirs… différentes, certes. Mais des plaisirs, d'abord et avant tout. Ses mains glissent, se baladent sur mon corps, en toute impunité. Très bien. Message reçu, cinq sur cinq. Alors, j'en ferai de même. Je tends la main vers le socle présent en dessous du jet et je me saisis de son gel douche à la rose. Je m'en frictionne les mains et je les glisse, mes mains, à mon tour, sur le corps de Bérénice. Je ...
    ... n'oublie bien évidemment pas le moindre recoin de son anatomie. Je pousse même le vice jusqu'à la laver entre les jambes ET entre les fesses. Bérénice soupire de plaisir. Elle est gaie. Elle se détend. Elle me laisse faire.
    
    – Hmmm… Je ne peux pas être aussi bien… C'est TOI qui fais que… je suis détendue. Continue… Hmmm… Oui… Comme… ça.
    
    (…)
    
    Nous sortons de la douche. Nous sommes tout mouillés. Le sol est humide à force que nous fassions du surplace. Nous nous en foutons, à vrai dire. Nous nous sourions. Nous avons même un petit éclat de rire nerveux, incontrôlé. Incontrôlable. Nous savons que nous sommes bien. Nous n'arrivons pas à nous décoller l'un de l'autre. C'est parce que nous passons un bon moment, en tenue d'Adam et d'Ève. C'est un bon moment qui se prolonge inexorablement, limite éternellement.
    
    – Ché… ri… Tu veux bien m'enduire le corps de mon lait hydratant? S'il te plaît. Moi, j'en ai bien… envie.
    
    Je la prends dans mes bras et je blottis mon corps contre le sien. Je lui souris. Je l'embrasse, taquin, sur le nez. Je ne peux pas m'en empêcher. C'est un geste qui ne s'explique pas. Ou plutôt, si. Seul l'amour explique ces choses-là.
    
    – Ché… ri… Tu es spontané. Je veux que tu m'encules, une fois par semaine… Je veux être au-dessus de toi et frotter mon sexe contre ta bouche, que tu me lèches… Je veux que tu sois spontané. Tu m'entends, Théo? Je veux! Thé… o!
    
    Je lui réponds par un baiser fougueux, à pleine bouche. Pour moi, ça vaut tous les mots, toutes les ...
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