Parfum (1) - Histoires de Sexe

Parfum (1)

Saviez-vous qu’il était possible de séduire par l’odorat ? Moi non. Enfin, disons que je l’ai appris bien plus tard. Étudiante en droit, rien ne me dirigeait pour le savoir. Rien... Mis à part le vaste laboratoire de parfumerie de mon père. OK, je le reconnais, grosse coïncidence. Tout à commencé par une purée de pomme de terre avec une sauce à la viande.

— Elle sent drôlement bon ta sauce maman, s’exclama mon grand frère, en s’asseyant avec empressement à table, se saisissant de sa fourchette tout en tendant son assiette.

— Goinfre, dis-je en ébouriffant ses cheveux bruns, avant de m’asseoir à table à mon tour.

Il me tira la langue en réponse, tandis que mon père nous regardais, amusé. C’est cela qu’après tant d’années de disputes difficiles à croire que nous nous entendions si bien maintenant. En fait, tout c’est amélioré dès que mon frère à fait son coming-out. Toujours effrayé que je découvre son Secret, il était renfermé sur lui, me chassant à grand coup de pied de sa chambre. Enfin, tout cela est du passé, et je suis très heureuse pour lui, car tout le monde l’a très bien pris dans la famille. Épanoui, il travaillait avec mon père pour l’entreprise familiale.

— Jo’?

— Yep ? Dis-je en me saisissant de mon verre.

— Tu savais que tu pouvais faire bander un homme rien qu’avec des phéromones ?

Je m’étouffais avec mon verre d’eau, sous le regard hilare de Jean.

— Très drôle, dis-je en épongeant la table avec ma serviette.

— Non mais véridique. ...

... Papa ?

— Hum ? Ah oui, il existe tout une liste de phéromones pouvant intervenir avec les hormones masculines, entraînant l’excitation.

— Ah euh OK. Mais je suis pas sûre de pouvoir sortir ça à mon cours de droit pénal, blaguais-je.

Nous avons rit de bon cœur, et le reste de la conversation se déroula normalement, après une longue liste des phéromones par mon frère.

Cela pu paraître banal, mais ça resta gravé dans ma mémoire. Je me renseignais donc sur Internet. Effectivement, mon frères ne disait pas que des conneries. Peut-être pourrais-je créer un parfum qui me donnerait un petit coup de boost avec mes futurs plans cul ? En plus, les beaux garçons ne manquait pas à la Fac.

Une petite visite au laboratoire de mon père et tous les produits furent à ma disposition. Seulement, il restait à trouver le dosage parfait. Et bon... Je n’avais pas spécialement envie de me retrouver dans une situation génante en pensant avoir un plein pouvoir de séduction alors qu’il n’en n’était rien.

Un coin de ma chambre se transforma alors en véritable laboratoire. Il me fallut de nombreux essaie plus démoralisant les uns que les autres. Je ne compte plus le nombre de fois où J’ai brûlé les produits ou quand l’odeur était tellement insupportable et imprégnée que j’ai du attendre trois jours fenêtres grandes ouvertes avant qu’elle ne daigne s’en aller. Mais au bout de plusieurs semaines de travail, j’arrivais à un résultat qui me sembla correspondre, plus ou moins à ce que je me ...