Willow, soumise atypique (16)
Datte: 17/09/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Willow, Source: Xstory
... km/h.
Puis, sans explications, j’entends alors une espèce de son de violoncelle agonisant… Je me réveille en sursaut, j’éteins la sonnerie de mon portable et je sors de mon lit, bordel encore un de ces rêves de course poursuite, j’ai même pas de moto ni le permis qui va avec en plus. Je n’y connais rien du tout… Remarque, au moins, ça me change des cauchemars que j’avais l’habitude de faire avant. Bon, fini de rêver justement : petit déjeuner, douche, et je pars pour le boulot. Encore une journée d’entraînements, qui deviennent plus exigeants à mesure que notre prochain départ approche. Et autant vous dire qu’on doit se préparer au maximum pour cette nouvelle OPEX. Avouez que vous vous demandez en quoi consiste notre mission ? Mais je ne peux rien vous dire pour le moment. J’allume la JBL, tant pis pour les voisins, je mets “moonlight” de XXX Tentacion, oui je sais c’est cliché, mais je ne tiens pas à provoquer d’arrêt cardiaque dans le voisinage en mettant du hardstyle ou du new métal. Sur ce, il est temps de prendre une douche en vitesse, froide de préférence ! Dès que c’est fait, en sous-vêtements de sport, je file prendre mon petit déjeuner : jus d’orange pressée, café et tartines ! Mon enceinte continue à jouer de la musique, mais ma playlist a pris le relais depuis quelques minutes. J’avale tout ça rapidement et range direct, dans la foulée. Ah ah, oui j’ai une grosse énergie dès le réveil, moi !
Bon il me reste quoi à faire ? Je repasse ma liste mentale : faire ...
... mon sac, m’habiller, prévoir un schlass pour faire la peau à Arthur s’il fait toujours la tronche… ah non, peut-être pas quand même.
Arrivée au taf, je me mêle à un groupe de collègues pour papoter de tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs. Arthur se ramène, comment va-t-il se comporter ? Il me regarde à peine et me bat froid, encore et toujours. Si les autres n’étaient pas là, je le pourrirais comme il se doit. Quelques minutes plus tard, alors que je marche pensivement dans un des couloirs de la base qui mène à la salle de muscu, je sens qu’on m’accroche par le bras. Je tourne les yeux vers cet importun, l’air pas aimable et là, je m’aperçois que c’est Arthur que j’ai en face de moi.
— Viens, me dit-il, ici, on pourra parler un peu sans être dérangés.
Il ouvre une porte, la referme prestement et reprend la parole.
— Écoute, tu as raison, on ne peut pas rester comme ça, en froid. Ce n’est pas bon pour nous ni pour notre binôme. Faut qu’on parle.
— Bah oui, j’attends que ça, moi, tu sais.
— Oui mais c’était pas évident pour moi, après t’avoir vu… tu sais quoi.
— Me faire baiser, humilier, soumettre et en prendre du plaisir. Et en jouir de plaisir même. Disons les mots tels qu’ils sont. Parce que c’est ce qui se passe, je ne me sens pas mal de faire toutes ces choses, je me sens bien, libérée, apaisée même ensuite.
— Au moins tu ne perds pas de temps et tu vas direct au cœur du sujet. J’ai bien compris que tu étais là par choix, enfin pas au tout ...