Les actrices (11)
Datte: 14/09/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Ambassade, Source: Xstory
... bandante, fougueuse quand elle chevauche et en plus, elle fait une taille mannequin. Ses vidéos se vendent bien, donc elle baise avec des hommes. Et peu importe ses préférences en dehors du boulot.
— Ça doit pas être facile tous les jours.
— Joue pas les innocents, dit-elle avec une moue moqueuse. T’es bien placé pour savoir qu’on a toutes appris à séparer cul et sentiments, et même la confiance est quelque chose qu’on accorde difficilement. L’avantage, c’est que lorsqu’on aime, ce n’est pas de la comédie.
La jeune femme ponctua sa dernière phrase d’un sourire complice, avant de se servir un thé. J’étais absolument convaincu de la sincérité des sentiments de Mélanie à mon égard, mais je mesurais encore difficilement la chance immense que j’avais. Ces quelques phrases échangées avec Samia me remplirent de fierté. Je me levai alors pour la remercier en l’embrassant sur le front, ce qui la surprit un peu, mais la fit sourire malgré tout.
— Dis voir, Samia, tu es la seule dont j’ignore les raisons qui l’ont poussée à devenir actrice.
— Rien d’original, annonça-t-elle tout en plongeant quelques pommes de terre dans une préparation. A 16 ans, j’étais apprenti cuistot et à 18, ma mère a pété un câble sans raison et m’a foutue dehors en me disant de me démerder toute seule. Je venais à peine de louer un appartement dont elle payait le loyer, et je n’avais pas encore de boulot. Alors j’ai fait comme elle a dit et je me suis démerdée.
— OK, génial !!! Et du coup, ...
... c’était la prostitution ou le porno ?
— C’est ça, sauf que moi ça a été la prostitution puis le porno.
Encore aujourd’hui, je ne saurais dire ce qui m’a le plus désarmé, la révélation de Samia ou le calme avec lequel elle l’annonça. Toute à sa recette, elle poursuivit :
— Mon premier client a été mon proprio. Je payais mon loyer en le laissant me péter la chatte deux ou trois fois par semaine. Très vite, c’est devenu mon mac et moi sa pute.
— Charmant cet homme !
— Il m’envoyait des clients toute la journée. Inutile de te dire que je n’ai jamais pu devenir cuisinière. Il m’a également payé une nouvelle paire de nibards pour pouvoir augmenter mes tarifs. Tu me diras, pute de luxe c’est toujours mieux qu’arpenteuse de trottoir, mais il en a bien profité de sa gagneuse ce vieux salaud.
— Ça a duré longtemps ?
— Un peu plus de deux ans. En journée, ça pouvait aller en général, mais le plus difficile à vivre, c’était les soirées spéciales comme il les appelait.
— Des soirées spéciales ?
— Plusieurs mecs qui s’offraient mon cul, ma chatte ou les deux pour la nuit entière, une partouze donc. Je n’avais rien à dire, la seule chose que j’avais obtenue était ’Pas de Violence’, et uniquement pour ne pas baisser ma valeur marchande à cause de blessures. Le pire a été la fois où ils sont venus à trente avec pour objectif de tous me remplir par les trois trous. Dix heures ça a duré!!! A la fin, je n’étais plus qu’un tas de viande inerte débordant de foutre, ...