1. Rêve ou réalité ?


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fh, ff, fbi, hplusag, frousses, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral hdanus, Auteur: Ducfranck, Source: Revebebe

    ... certaine féminité, plusieurs bagues ornent ses doigts aux ongles courts et vernis. Elle est agréable sans être particulièrement jolie. Julie ne fait aucun effort vestimentaire, petites chaussures plates type ballerine, jean cigarette et sweat-shirt gris à capuche. Son haut couvre difficilement une poitrine que l’on ressent lourde, mon regard ne cesse d’ailleurs de mater cet édifice narguant les lois de l’apesanteur.
    
    Depuis que ce buste exubérant est le centre d’intérêt de mes pupilles je sens poindre en moi l’étudiant volage. J’oublie mon épouse, nos deux bambins et me voit accompagner la demoiselle à une soirée étudiante et finir nus dans une chambre universitaire. Les fantasmes vont bon train tandis que mon pavillon droit intercepte une phrase qui me glace.
    
    — Eh oui, je suis la fille de René.
    
    Oh putain, la tuile ! C’est la gamine du chef ! Tout le monde commence à me taquiner sur le fait que je suis responsable de l’avenir de la progéniture de M. Bouillon. Entre les quolibets et mon appréhension, les trois mois à venir risquent d’être longs. Je m’attendais à tout sauf à ça. Dire que ce sadique n’a même pas pris la peine de m’avertir qui elle était. La discussion est moins animée, les vannes sont plus discrètes et personne ne parle plus des petits potins de l’entreprise. La discrétion est de rigueur.
    
    Retour au bureau où j’explique succinctement la façon de travailler sur notre réseau. Pas besoin de m’étendre sur le sujet, elle a l’air beaucoup plus à l’aise ...
    ... que moi en informatique. Génération Facebook, je suis largué ; je tolère même qu’elle pianote de temps à autre sur son cellulaire. J’aurais réprimandé un autre stagiaire mais ma peur hiérarchique est plus forte. En vérité, je ne suis d’habitude pas apeuré par mes chefs mais Bouillon est spécial, je n’arrive pas à cerner ses pensées, je ne sais pas quelle réaction il peut avoir et donc je me méfie fortement de lui. J’espère qu’il n’a pas mandaté sa fille pour nous espionner.
    
    Je lui donne à lire le sujet que j’ai préparé ainsi que quelques consignes inhérentes au fonctionnement de la société. Je la laisse une paire d’heures à s’imprégner de tout avant de lui proposer de répondre à ses questions. Questionnement pertinent, précis, technique, elle m’impressionne vraiment et je ne peux m’empêcher de dire :
    
    — Allez, avoue, ton père t’a fait voir le sujet et tu as préparé les questions avec lui !
    
    Je lâche ma phrase avec un ton moqueur. Je m’en veux dès que la dernière syllabe sort de mes lèvres et que je vois son visage s’attrister.
    
    — Vous ne connaissez pas mon père ! dit-elle en triturant ses doigts. Il m’a obligée à venir ici, il veut que je sois traitée comme tous les autres, aucun favoritisme. Si vous regardez bien il a fait mettre le nom de jeune fille de ma mère sur le CV. Je n’aurais pas dû dire qu’il était mon père, je me suis plantée, dit-elle en sanglotant.
    
    J’essaie de la consoler comme je peux quand nous sommes dérangés par la sonnerie de mon téléphone. Je ...
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