Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 18
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... tendance à revenir me trotter régulièrement dans la tête ! Elle me tarabuste même parfois au taf ou en compagnie de mon amant, oui j'ai gardé le dernier un petit peu (!), ça sert de temps en temps !
Ce choix me torture et comme en politique je pratique l'alternance au gré des souvenirs qui ressurgissent. C'est le non qui s'affiche en grand bien souvent en me remémorant les péripéties de la ferme ou encore celles avec les sdf. Mais le soir, quant au fond de ma couette, ma main vient retrouver mon clitoris en repensant à toutes ces turluttes savoureuses pratiquées à Paul, à ces jouissances honteuses lors des exhibs sur le parking, aux fellations réalisées dans le confessionnal ... c'est le oui qui revient à grands pas !
Et j'en viens même à fredonner du Duteil, où tout du moins sa version pour adulte :
J'ai le clito qui me démange alors je gratte un petit peu,
Ca m'fait du bien d'jouer des phalanges sur cet organe merveilleux,
Tout en émois il est aux anges sous mes câlins vigoureux,
J'ai le clito qui me démange alors je fais de mon mieux !
Mais au réveil c'est la raison reprend le dessus et ressort la pancarte du non ! Les journées passent dans cette tourmente et cette constante ambivalence. Les "oui, mais" font leur apparition, suivis des "non, mais quoi que", des "oui sauf", des "peut-être, même si, mais bon", des "non, car, mais faut voir"; "non il faut pas exagérer quand même, quoi que" et toute une liste de conditions qui s'enchevêtrent dans mon ...
... esprit et qui finit par définir de plus en plus précisément les contours envisagés et acceptables d'une nouvelle relation avec Paul !
Heureusement les fêtes de noël approchent, la préparation des cadeaux, les repas en famille et entre amis me permettent de décrocher de cette idée saugrenue qui commençait à être bien trop présente. Je passe cette période festive en partie en vacances, détendue, vivant au rythme des repas entre copines, des sorties culturelles ou des emplettes.
Quelques jours après le début de cette nouvelle année, je décide d'aller un peu à l'improviste souhaiter mes vœux à Paul.
Après avoir souscrit à cette coutume sociale terminée par une chaude accolade dans ses bras, je reste plantée au milieu du salon pendant qu'il est en train de nous préparer un café. L'odeur de son Carte noir taquine mes narines lorsqu'il revient les bras encombrés d'un plateau où quelques parts de gâteau accompagnent les deux grandes tasses fumantes. Alors qu'il prend place dans le canapé, je reste debout devant la table basse sans vraiment savoir pourquoi.
Après de longues secondes d'un silence pesant, sans vraiment y avoir réfléchi, mes mains viennent déboutonner le haut de ma robe, dégager mes épaules et la faire glisser au sol. Il y a tempête sous mon crâne, j'assiste impuissante à mon déshabillage par ces mains que je ne contrôle plus ! Elles dégrafent ensuite mon soutien-gorge pour offrir à Paul la vision d'une poitrine aux mamelons gonflés. Puis, après avoir hésité un ...