1. Le journal intime de Chloé (1)


    Datte: 09/09/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Belle histoire, Source: Xstory

    ... comme une bête. Il émet des râles de plaisir pendant qu’elle gémit de douleur. Au bout de dix minutes, il finit par jouir au plus profond d’elle. Il se retire sans aucune douceur et oblige Margaux à prendre sa queue en bouche pour la nettoyer.
    
    — Fais ça bien, elle doit être propre comme un sou neuf, lui ordonne-t-il.
    
    Sa chienne obéissante ne dit rien et se contente d’astiquer le manche ridé de son maître jusqu’à entière satisfaction. La bouche délicate s’active pendant plusieurs minutes, à chaque coup de langue ses cheveux dorés balbutient de droite à gauche. Ensuite, le vieux la prend dans ses bras et fait presque preuve de tendresse et d’intérêt.
    
    — Tu vois quand tu veux ma p’tite salope, t’arrives à me donner du plaisir, tu n’es pas si inutile que ça ! dit Serge à sa femelle blottie sur son ventre gras aux vergetures rougeâtres.
    
    Il en profite pour lui caresser les tétons et plonger dans sa petite chatte fine plusieurs de ses doigts rugueux. Il s’active à l’intérieur et la malmène à lui faire mal. Soumise, elle ne proteste pas, elle esquisse même un sourire dans sa direction. Pour ma part, je me maintiens toujours derrière la porte, j’ai assisté à toute cette scène et ne sais pas quoi en penser du haut de mes 23 ans.
    
    — Tu sais ce qui me ferait plaisir Margaux, ce serait de convertir Chloé à nos petites séances, qu’en dis-tu ? Interpelle le vieux en employant à son endroit un langage plus tendre et plus respectueux.
    
    — Pourquoi pas ? lui répondit-elle ...
    ... avec timidité.
    
    — J’aimerais tant lui bouffer les seins et la baiser comme une chienne, avec vous deux, ce serait comme si j’avais un chenil.
    
    À ces mots, mon sang ne fit qu’un tour. Résolue à quitter cet enfer, je partis et pris la route vers chez moi. Je ne pouvais pas continuer à travailler dans cet endroit malfaisant, je le dirais à mes parents dès que je serais rentrée à la maison. C’est décidé, rien ne me ferait changer d’avis. Ma maison est en vue, je me gare sur le trottoir d’en face. Je prends un instant pour me ressaisir, je suis encore traumatisée de ce que j’ai vu. Je respire à fond et rentre à l’intérieur.
    
    — C’est moi, je suis rentrée !
    
    La maison semble vide, personne ne me répond, cela ne présage rien de bon. Je me dirige vers la cuisine où la lumière allumée éclaire partiellement le couloir, je trouve mon père avachi sur une chaise la mine défaite. Ma mère le tient par les épaules et me regarde avec tristesse. C’est mon père qui parle le premier.
    
    — J’ai perdu mon travail, heureusement que tu es là et que tu nous aides financièrement grâce à l’argent que tu gagnes à la boulangerie, sinon je ne sais pas comment on ferait ma petite puce. Merci. Rajouta-t-il en me jetant un regard reconnaissant, loin d’imaginer le dilemme qu’il venait de m’opposer.
    
    Le lendemain, c’est le cœur serré que je retournai à la boulangerie “Chez Mella”. Pour la première fois depuis que j’y travaillais, ce fut le vieux Serge qui m’accueillit avec un grand sourire. Sur un ton ...
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