1. Triple A (7)


    Datte: 09/09/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: Brimbelle, Source: Xstory

    ... car je savais exactement ce qu’elle pouvait ressentir à chacun de mes gestes. À ce moment précis je comprenais qu’il ne pouvait rien y avoir de plus beau, de plus magique. Je savourais chaque instant. Je prenais un plaisir grandissant à glisser mon visage au creux de ses cuisses, à approcher mes lèvres de ce nid de plaisirs, de ce temple du mystère. Je découvrais un abri d’une douceur absolue, aux saveurs et parfums inimitables. Je découvrais un trouble sans pareil, une excitation sans précédent.
    
    Mon propre plaisir allait crescendo. Andréa flattait mon clito avec sa langue et sa bouche. L’aspirant et le mordillant. Je sentais ses doigts s’agiter en moi, le pouce dans ma chatte et l’index dans ma rosette, s’activer lentement. Mon corps était parcouru par des frémissements de plus en plus forts. J’étais au bord de l’implosion.
    
    Je sentais son précieux nectar glisser sur mes lèvres. À mon tour j’ai emprisonné son délicieux diamant pour le faire rouler entre mes incisives avant de planter deux doigts dans son terrier rose. D’abord juste à l’entrée pour masser de la pulpe cette partie plus structurée et consistante, puis plus en profondeur jusqu’à toucher le fond de son abysse. Sa réaction fut immédiate :
    
    — Ne t’arrête pas, continue ! Fais-moi jouir !
    
    Elle reprit la dégustation de mon abricot tandis qu’encouragée par sa supplique je reprenais le massage de cette partie. Ses gémissements étouffés me guidaient. Je m’appliquai attentive à ses réactions qui ne manquaient pas. Inspirée par ce traitement elle fit de même sur moi. Cette réciprocité de mouvements nous conduisit toutes les deux à l’orgasme. Un orgasme que nous avons exprimé bruyamment et pour lequel nous nous sommes littéralement liquéfiées dans la bouche de l’autre.
    
    Épuisées. A bout de souffle. Je me suis effondrée sur Andréa l’immobilisant au sol. J’avais la tête posée sur l’une de ses cuisses. Le visage trempé. C’est une claque sur les fesses qui me sortit de ma léthargie.
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