1. Mon Nouvel Oncle (6)


    Datte: 29/08/2022, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    ... avait appelé sa mère d’une cabine, et même si elle s’était montrée un peu gênée au début, en fait, elle était trop contente. Il voulait gâter sa mère... Et moi, ma grand-mère... !!
    
    Pendant que je rangeais tout ça, il n’a pas pu s’empêcher de me mettre la main au cul, incrustant bien sa barre entre mes fesses, pour me montrer qu’il n’était pas contre un petit plaisir avant de partir pour Marseille.
    
    — Weg... Heraus... !!!
    
    Je parlais allemand couramment et les ordres dans cette langue me paraissaient, comment dire... Plus fermes... !!! En vain, bien sûr.
    
    — J’ai envie chéri, et j’aime pas conduire les couilles pleines... !!!
    
    Il a profité que je me penchais pour ranger les courses dans le frigo pour écarter mon short et introduire d’un trait, son fabuleux membre dans mon calice accueillant, encore lubrifié par ses visites matinales. Mais j’ai fait quoi au Bon Dieu pour avoir un Oncle pareil, devenu mon amant et doté d’un appétit sexuel aussi exacerbé... !!! Il est vrai aussi qu’il n’avait jamais connu ça auparavant, que sa frustration et son manque dataient depuis de si longues années...
    
    Couilles vidées, il a enfin pris la voiture pour Marseille, et après une rapide toilette, il me remplissait tellement à chaque fois, je me suis mis aux fourneaux. Je ne vais pas vous décrire la préparation du repas, mais seulement le résultat dont j’en étais hyper-fier. Voilà seulement le menu :
    
    — Salade de tomates à la mozzarella (Hyper-rare à l’époque, mais que Claude en ...
    ... avait trouvé) parsemée juste d’huile d’olive, d’un peu d’ail, de sel et de basilic frais.
    
    — Loup grillé au fenouil avec les branches que j’avais repérées dans la garrigue.
    
    — Petit gratin de fenouil, mais aussi de pommes de terre. (Je ne savais pas si Mamie aimait le fenouil).
    
    — Fromages que nous avions ramenés de Nice.
    
    — Et Ile flottante que je réalisais d’une manière particulière. Crème anglaise assez épaisse grâce à pas mal de jaunes d’œufs, d’un soupçon de Maïzena, avec lait entier, crème fraîche, gousse de vanille, et les blancs cuits au four, un peu comme une meringue, pour les rendre plus fermes.
    
    Tout était prêt, le loup marinant, attendait leur arrivée pour passer au barbecue, dont Claude allait s’occuper, lorsque, à peine sorti de la douche pour ôter cette odeur de cuisine sur moi, j’ai entendu le moteur de la voiture. J’ai serré les poings, mes ongles me faisant presque mal, et me reprenant, je n’avais qu’un mot en tête... L’Avenir... !!!
    
    Claude est sorti en premier, ouvrant la porte à sa mère, montrant par ce geste le respect qu’il lui portait, mais elle restait en retrait, hésitante. Qu’elle était belle... Qu’elle que soit la haine que pouvait vouer ma mère à la sienne, elle ne pouvait certainement pas la renier, tant elles se ressemblaient.
    
    Après une ou deux minutes de flottement, où aucun de nous n’osait bouger tellement cet instant paraissait inimaginable, sans le moindre regard envers Claude, pour lui montrer que ce choix était le mien, le ...