1. Un amour de vampire (14)


    Datte: 25/08/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: CdM38, Source: Xstory

    ... à venir, dans un orgasme non moins puissant que celui d’Emilie. Me voyant comblée, Emilie ressort sa main et la porte à sa bouche, léchant lentement ses doigts pour goûter ma saveur intime avant de me réembrasser encore une fois.
    
    — Je ne te quitterais plus jamais, me souffle-t-elle à l’oreille.
    
    — Jamais, jamais ?
    
    — Jamais.
    
    — Tu veux rester ici ?
    
    — Oui enfin... si tu le veux bien, demande-t-elle timidement.
    
    Je souris devant sa gêne.
    
    — Sois la bienvenue chez moi petit cœur. Désormais, c’est chez toi également. Mon argent est également le tien. Tout est à toi. Y compris moi.
    
    — Tu es à moi et je suis à toi, petit vampire. Mélissa ?
    
    — Oui mon amour ?
    
    — Bois-moi s’il te plaît.
    
    — Tu veux que...
    
    — Oui. Mords-moi à nouveau, bois mon sang, nourris-toi. Tu m’as offert la plus belle soirée et le plus beau cadeau de ma vie ce soir, à mon tour de payer ma dette.
    
    — Il n’y a pas de dettes entre nous mon ange.
    
    — Même. J’y tiens. Beaucoup. Je veux te nourrir, mon amour. Je veux m’offrir complètement à toi, que tu te nourrisses grâce à moi, que ce soit mon sang qui te tienne en vie. S’il te plaît Mélissa... supplie-t-elle presque, les larmes aux yeux.
    
    Comment résister à un tel appel ? C’est comme si le meilleur cuisinier du monde débarquait chez vous pour vous offrir son meilleur repas. L’embrassant doucement, passant de ses lèvres à ses joues puis son menton, je descends doucement sur ...
    ... sa gorge que je commence à lécher puis embrasser d’une manière de plus en plus appuyée jusqu’à me positionner sur le creux entre son cou et son épaule. Elle respire de plus en plus fort, mais m’encourage d’un murmure.
    
    — Vas-y mon vampire. Nourris-toi.
    
    Avec douceur, je perce sa peau de mes crocs et ventouse ma bouche autour de la plaie. Un jet de sang jaillit immédiatement et je me mets aussitôt à boire ce breuvage digne des meilleurs grands crus.
    
    Emilie gémit faiblement, mais m’indique de continuer.
    
    — Oui, oui, oui, oui, oui... Vas-y bois mon amour... J’aime te nourrir...
    
    Je tâche de me maîtriser néanmoins. Habituellement, lorsque je me nourris, de sombres instincts de prédateur s’emparent de moi, mais pour Emilie, je fais bien attention à ne pas me laisser aller. Je la bois lentement, savourant mon repas, mais au bout d’une minute à peine, je referme la blessure pour éviter qu’elle ne perde conscience.
    
    — Déjà ? murmure-t-elle les yeux mi-clos.
    
    — Oui... N’abusons pas des bonnes choses mon amour, je ne veux pas te faire de mal. C’était délicieux, divin même, je te remercie.
    
    Elle se love contre moi et je passe mes bras autour d’elle, comme pour protéger ce fragile petit bijou qu’elle est. Avant qu’elle ne s’endorme, vidée par cette soirée riche en émotions, je la porte au lit et nous nous endormons dans les bras l’une de l’autre, amoureuses et heureuses de cette nouvelle vie qui s’annonce. 
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