1. Vendredi


    Datte: 25/08/2022, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, caresses, Oral confession, lesbos, Auteur: Lesbo Lover, Source: Revebebe

    Le restaurant est sympa, mais bruyant, surtout depuis que les filles ont décidé de parler de cul, ce qui me choque un peu de la part de collègues habituellement discrètes.
    
    Cécile est en train de décrire le sexe de son mari sans aucune pudeur, pour la plus grande joie de Vero et de Christelle mortes de rire en l’écoutant vanter la taille de son engin.
    
    — La première fois, j’ai cru qu’il me déchirait !
    
    Et elles rient de plus belle…
    
    Légèrement gênée par ce type de confidences, je souris machinalement pour ne pas paraître trop décalée, mais je ne suis pas dans le même trip qu’elles. Mariée depuis vingt-six ans au seul homme de ma vie, je me vois mal parler de l’unique pénis qui m’a pénétrée, surtout à des femmes aux nombreuses expériences supposées. Je risquerais d’être la risée du service pour des mois à venir !
    
    La seule du groupe qui reste aussi discrète est Isabelle, assise en face de moi. « Discrète » pourrait être son deuxième prénom tant je sais peu de choses sur elle à part son âge, cinquante et un ans, et sa situation familiale, divorcée et récente grand-mère.
    
    Nos regards se croisent avec un sourire complice, confirmant ainsi que nous sommesa priori sur la même longueur d’onde.
    
    Un instant ailleurs, je finis à peine mon verre qu’Isabelle me ressert malgré ma dénégation.
    
    — Le vin te va bien, dit-elle en me souriant.
    
    Surprise par cette remarque inattendue, je ne peux que la laisser remplir mon verre tandis que je la regarde ...
    ... différemment.
    
    Assurément, cette quinquagénaire brune a du charme et l’a mis ce soir en valeur avec une coiffure simple et un chemisier fluide légèrement décolleté découvrant à peine une poitrine ronde.
    
    — À tes amours, dit-elle en trinquant.
    — À la prospérité des tiens, fais-je automatiquement.
    
    Ses yeux brillent presque malicieusement et je ressens une drôle de sensation m’envahir. Hétéro à 100 %, j’ai déjà senti des regards féminins sur ma silhouette, mais sans avoir été troublée comme je le suis furtivement à cet instant.
    
    L’alcool aidant, je me laisse doucement envahir par une torpeur agréable et ne fais plus cas du concours de bites qui se déroule à ma gauche pour bavarder uniquement avec Isabelle qui, peu à peu, me charme… Elle dévoile un pan méconnu de sa personnalité jusqu’alors, lui donnant un éclat nouveau comme si la chenille devenait papillon.
    
    Je l’écoute, lui souris, la dévisage… et bois encore du vin, si bien que je m’aperçois bien plus tard que nos collègues sont allées danser dans la salle dédiée un peu à l’écart.
    
    Isabelle me le fait remarquer en riant.
    
    — Elles nous ont abandonnées.
    — Elles sont parties à la recherche de grosses bites ?
    
    Je pouffe comme une ado, moi-même étonnée par la vulgarité de mes propos.
    
    — Probablement.
    
    Isabelle me sourit amusée. Son regard brun est rendu brillant par l’alcool, et peut-être par aussi autre chose qui me met soudain presque mal à l’aise.
    
    Je ressens bientôt l’envie brutale de me soustraire à ses yeux en allant aux ...
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