1. Un auteur m'offre sa copine (1)


    Datte: 23/08/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    Quand Marie se présenta à ma porte, il me sembla avoir déjà vécu la même scène, quelques années plus tôt lorsque Mona, une jeune femme du même âge, vint chez moi tromper son petit copain jaloux. Elle portait une petite robe noire assez semblable, accessoire privilégié semblait-il par les filles dans la vingtaine souhaitant se montrer à la fois classe et sexy. Le souvenir de Mona alluma une alarme silencieuse quelque part dans mon ventre et je dû faire un effort pour chasser les images pornographiques qui s’imposèrent soudain à moi, inopportunes en cette phase d’approche.
    
    Discrètement maquillée, Marie restait sur le seuil tandis que son parfum sucré (mais raffiné) envahissait mon entrée.
    
    — Oh Marie, que tu es belle !
    
    Je l’embrassai sur les deux joues et, passant une main dans son dos, l’attirai dans mon appartement. Contre toute attente, l’heure qui suivit fut charmante et je ne m’ennuyais pas une minute en préparant le moment ou je glisserai une main dans son corsage ou sous sa jupe. J’avais anticipé une entreprise laborieuse où je devrais, discrètement tendu vers cet objectif, déployer des trésor de patience et de ruse pour y parvenir mais rien ne se passa vraiment comme prévu.
    
    « Tu as quelque chose à boire ? » furent ses premières paroles après m’avoir remercié pour mon compliment.
    
    Nous parlâmes peu au début. Marie sirotait un Mojito bien tassé en observant ma déco, mes hauts plafonds et ses moulures, les peintures originales et les affiches de ciné ornant ...
    ... les murs. Mon appart et le cocktail se débrouillaient très bien tout seuls. Marie se décontractait et j’adoptais face à elle l’attitude tranquille du type qui savoure paisiblement un instant de paix dans son univers cossu et accueillant, n’attendant rien d’elle ni de personne, pour ainsi dire autosuffisant.
    
    En réalité le voyant rouge dans mon ventre clignotait de plus belle depuis que la jeune fille s’était assise sur mon canapé, dévoilant une grande partie de ses cuisses. À l’instar du perfide mojito camouflant sa charge alcoolique sous des montagnes de sucre roux et de feuilles de menthe, je cachais soigneusement mon désir derrière un vague sourire et un regard qui suivait le sien parfois et parfois revenait à son visage (et jamais à ses jambes bien entendu).
    
    — C’est joli chez toi… Ça te ressemble.
    
    — Ah bon ? Fis-je, balayant la pièce des yeux comme si je la découvrais et que ma déco était le fruit du hasard ou l’expression spontanée du bon goût.
    
    Naturellement, mon intérieur, ainsi que mon attitude générale ne devait pas plus au premier qu’au second et relevait plutôt d’une réflexion soutenue jusqu’aux moindres détails. En coulisses œuvraient Bourdieu, Lacan, la maison France 5 (défunte émission sur des baraques belles à tomber), toute une armée de conseillers de l’ombre mobilisés vers un seul et unique but : La Chatte.
    
    Or une chatte était là, à portée de main, probablement douce, chaude et parfumée mais encore susceptible de foutre le camp, je devais donc pour ...
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