À quoi rêvent les robots ?
Datte: 15/08/2022,
Catégories:
fh,
inconnu,
cérébral,
revede,
BDSM / Fétichisme
Auteur: Amarcord, Source: Revebebe
... Muppet Show de trouver plus de plaisir au sarcasme qu’au spectacle ? Surtout pas. Et puis ça remet mes gentilles petites contributions à leur place, celle d’un inoffensif divertissement d’amateur. Y’a des mecs qui peignent la Sixtine et d’autres qui torchent des poulbots, faut savoir dans quelle division tu joues. C’est sans doute naïf, c’est pas destiné à la postérité, c’est du petit plaisir vite tartiné, vite digéré, de l’érotisme à date de consommation limitée, on est déjà bien content que des gens aient pris la peine de lire et fait l’effort de commenter. On est souvent surpris aussi. Certains de ses textes qu’on n’aime pas trop sont appréciés, d’autres qu’on a davantage travaillés à peine lus. Peu importe, quoi qu’il arrive, on sourit !
Et là je souris, même si personne n’en profite, compte tenu du masque.
Je réalise soudain que ce serait un chouette prétexte à une histoire, cette wasserette, faudrait que je l’écrive. Elle a du chien, la fille trentenaire, j’aime bien son allure. Je la regarde vider la machine du linge essoré, charger le séchoir, tout en mettant de côté les pièces les plus délicates qui égoutteront patiemment à domicile. En l’occurrence de la lingerie, d’autant plus ravissante qu’elle est simple et immaculée. Elle a du goût. Et côté attributs, juste le calibre mesuré qui me plaît, je l’avoue. Pas de vêtements d’enfants, pas de caleçons d’homme, cette fille-là vit seule.
Le programme de ma machine s’achève, je me lève, elle me heurte, elle ...
... s’excuse : la fameuse distance sociale. On commence à discuter. On parle de tout et de rien, et après trente secondes, on décide en riant qu’on en a marre de broder sur la pandémie et le port du masque, et on change de sujet. Nos histoires se ressemblent. Elle a tout comme moi emménagé récemment dans le quartier, après une rupture. Elle me plaît bien, Barbara, masquée ou pas. Elle rit volontiers, ses bras s’agitent pour faire voler, au bout de ses fins poignets, de jolies mains qui appuient sans cesse sa conversation. Après avoir un peu vidé son sac, elle finit par se résoudre à le remplir du linge propre, presque à regret. On pourrait échanger surWhatsApp, dit-elle, et synchroniser nos prochaines lessives pour poursuivre cette conversation sympathique. Volontiers.
Une heure plus tard, je concrétise. Pourquoi attendre ?WhatsApp est ton ami, le sien en tout cas, ai-je cru comprendre.
Tout ça sent bon, aussi bon que ma pile de linge frais. Une bonne hygiène, il n’y a que ça de vrai.
~~oOo~~
La nuit va tomber, et après cette soirée consacrée aux tâches ménagères, j’allume mon Mac en bâillant. Distraitement, je jette un coup d’œil sur Rêvebébé, me connecte. Pas de réelle envie de lire de texte ce soir, pourtant. Je ne le fais que de temps en temps, à dose homéopathique.
Un mini-message m’est destiné, je l’ouvre.
J’hésite à répondre, puis le fais malgré tout, par pure honnêteté.
Il doit être en ligne lui aussi, puisqu’un autre mini-message m’arrive rapidement.
Me ...