Princesse Touche Minou
Datte: 09/08/2022,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: MrHFrames, Source: Hds
... avait donc pour eux aucune raison de rechigner.
Ainsi, on pouvait supposer que tout allait bien, pour tout le royaume comme pour la princesse qui avait réussi exactement ce qu'elle avait déclaré ce jour fatidique ou elle avait abandonné toute relation amoureuse. Cependant, il y avait une chose qu'elle n'avait jamais consenti à abandonner : sa sexualité. Mari Hasar avait un appétit sexuel assez ogresque pour en dire peu. Durant ces trois années, elle avait pris un immense intérêt dans l'exploration de son propre corps. Car s'il était inscrit dans le code royal, que la princesse respectait tant, que coucher avec quelqu'un avant l'union était interdit pour l'héritier ou l'héritière du royaume, il en était autrement pour la masturbation. Celle-ci n'était pas défendue, elle était même encouragée selon certaines interprétations doctrinales. S'il en avait été de même pour la fornication, Mari n'aurait pas hésité un instant à se servir des hommes comme s'ils étaient ses objets pour satisfaire son plaisir personnel, avant de les jeter comme des torchons dont la dégradation en empêcherait un nouvel usage. Mais les choses étaient ce qu'elles étaient et la princesse s'en tenait à cela.
Cependant, depuis le jour où elle s'était fait ce serment à elle-même, la princesse avait développé un véritable art de l'onanisme. Cette dernière exerçait la pratique jusqu'à cinq fois par jour, lorsqu'elle se sentait particulièrement excitée. Elle avait pratiqué moult techniques différentes ...
... pour augmenter son bien-être charnel. Un jour, elle se frottait le clitoris avec l'index, l'autre, elle se frottait à un coin de meuble. Tantôt, elle utilisait la paume de sa main, tantôt son oreiller. Elle était également inventive dans les positions où elle le faisait : les jambes croisées pour une stimulation différente, sur le ventre devant son miroir. De même ses fantasmes pouvaient être abracadabrantesques, personne n'était à l'abri d'être l'objet son désir. En clair, il n'y avait pas de limites à sa créativité en la matière.
Elle ne s'épargnait pas non plus aucun moment ou lieu pour s'auto-gratifier. Que ce soit après un entretien avec un roi d'un pays voisin, avant de s'endormir, derrière les rideaux noirs tirés de sa calèche durant un long trajet, dans les commodités lorsqu'elle avait un moment, après un repas. Il n'y avait pas de lieu ou d'instant où elle se retenait de le faire, à part en public, car cela serait contraire au code royal.
Ses servants et conseillers étaient bien évidemment au courant de ses pratiques, mais aucun ne lui en tenait rigueur. Elle était toujours très aimable et agréable avec les domestiques du château et elle était une formidable monarque. La plupart acceptaient donc cette habitude qui se rajoutait à ses bizarreries moins charnelles. Tout ce que ses conseillers se contentaient de faire, était de faire en sorte que les pratiques de la princesse restent confidentielles. L'image de la princesse s'était détachée de toute rumeur et ils ...