Princesse Touche Minou
Datte: 09/08/2022,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: MrHFrames, Source: Hds
... d'apprendre le maniement des armes. De ce fait, elle savait à ce jour parfaitement utiliser entre autres: la hache, la lance et même le fléau. De la même façon depuis son plus jeune âge, elle traitait tout le monde de la même façon quel que soit son rang. Cela n'avait en rien changé à travers les 19 printemps de sa vie.
Ainsi, Mari Hasar avait ainsi froissé plus d'un noble en relevant leurs idioties et leur faisant remarquer. Cela, bien entendu en respectant toujours le protocole. Si sa beauté et l'aura sérieuse l'entourant, qui semblait l'accompagner en permanence pouvaient faire croire que sa majesté soit difficile d'accès, son comportement la rendait au contraire plus abordable, voir plus humaine.
Ce visage qui était le sien, n'était pas connu du peuple. Non pas qu'elle le leur dissimulait, mais parce qu'elle avait un profond respect envers l'étiquette royale, elle se tenait toujours de façon très correcte en public. En robe d'un blanc impeccable, adoptant une posture droite et impeccable, elle saluait le peuple d'un sourire charmeur. Elle pressentait une véritable figure royale de la famille Hasar. Elle dérobait le cœur de nombreux hommes, lorsque ceux-ci l’apercevaient de la sorte. Tandis que son cœur à elle restait à prendre, elle n'avait à ce jour jamais connu quelqu'un d'assez agile pour lui subtiliser.
Ce ne fut pas faute d'avoir des proposants qui ont essayé cependant. Elle avait accueilli une myriade de prétendants. Ces derniers se jetaient à ses pieds de ...
... par tous ses atours apparents. Dénigrant les mariages de convenance elle se refusait de laisser les intérêts guider les unions entre personnes. Pourtant, elle-même se sentant vieillir, se sentait également de plus en plus esseulée. C'est pourquoi elle mit en place un ingénieux système de correspondance.
Ainsi pendant un moment, chaque début de mois où elle ouvrait une période pendant laquelle tout homme, était autorisé à lui envoyer une lettre, une seule fois. Gueux comme seigneur, bellâtre comme jouvenceau, étranger comme local, tous pouvaient tenter leur chance et beaucoup se hâtèrent de le faire. Une fois la période définit terminée, la princesse lisait alors personnellement chaque lettre après que le membre de sa garde dont c'était le rôle ai vérifié l'absence de poison sur le papier. La princesse interdisait cependant le contrôle du contenu des lettres. Elle ne souhaitait pas que quiconque puisse être puni pour ses propos tant qu'ils respectaient les règles qu'elle avait imposées. À l'inverse, elle plaçait sur sa liste noire ceux qui bafouaient son étiquette. Repérant par exemple très vite ceux qui se croyaient malin et écrivaient plus d'une seule fois, juste en changeant d'adresse. Les femmes qui lui écrivaient devaient par principe, elles aussi être placé sur sa liste, mais selon les propos que contenait leur lettre, elle pouvait se montrer indulgente. Ceux placés sur sa liste noire ne subissaient pas de représailles immédiates, mais la princesse n'oubliait jamais ...