1. Les tribulations humides de Carole-Anne


    Datte: 31/07/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Galileo, Source: Hds

    LES TRIBULATIONS HUMIDES DE CAROLE-ANNE
    
    Carole-Anne était une jeune fille de 21 ans. Ni grande ni petite, ni grosse ni mince, dans la rue on ne la remarquait pas particulièrement, cheveux frisottants mi-longs qui lui tombaient sur les épaules en s'évasant, entourant un visage de madone. Ceux qui la connaissaient bien disaient qu'il émanait d'elle une beauté qui ne se manifestait pas spontanément mais qui fascinait dès lors qu'on la connaissait mieux.
    
    C'était un peu son problème, très timide, elle ne se découvrait que petit à petit. Avec les garçons, elle disait n'avoir pas de chance, ceux qui lui plaisaient ne s'intéressaient pas à elle et ceux qui s'intéressaient à elle ne lui plaisaient pas. Pour ne pas faire banquette, pour ne pas paraître idiote, elle s'était faite dépucelée vers seize ans. Depuis, elle faisait comme ses copines, elle couchait par défaut si elle avait la chance de rencontrer un garçon pas trop mal physiquement.
    
    Sa timidité provenait, comme pour beaucoup d'adolescentes, par les changements rapides de son corps. Elle se voyait devenir femme alors que sa dans sa tête, la honte de sa prime jeunesse était encore présente. En effet, jusqu'à l'âge de neuf ans, elle faisait pipi au lit. Sa mère avait tout essayé, la douceur, les punitions, la honte, les fenêtres ouvertes le matin alors qu'il gelait dehors, les médecins. Bien sûr, les voisins sans être au courant avaient bien remarqués la fréquence inhabituelle à laquelle les draps séchaient dehors. Bien ...
    ... que discrète sur le sujet, sa mère avait bien dû avouer le problème à ses meilleures voisines sous couvert du secret. Carole-Anne savait que ces dernières savaient et elle se refermait encore plus sur elle-même.
    
    Finalement, grâce aux psychologues, grâce à sa mère qui la réveillait tous les matins vers cinq ou six heures, heures ou arrivaient généralement les "accidents" et surtout grâce à la perspective de pouvoir aller en vacances chez une de ses tantes, Carole-Anne était parvenue à surmonter son handicap.
    
    Pourtant, sans prévenir, son problème se rappela à son bon souvenir vers l'âge de quatorze ans. Ce jour-là, elle était allée au cinéma avec deux copines. Installées toutes trois au fond d'une rangée de sièges, Carole-Anne était proche d'un mur. N'ayant pas pris ses précautions pendant l'entracte, elle sentit venir une envie de pisser dès le début du film, trouvant gênant de se faire remarquer en faisant lever toute la rangée de spectateurs, et être éventuellement l'objet de remarques désobligeantes, elle estima pouvoir attendre la fin. Mais elle avait présumé de ses forces.
    
    Insidieusement, son envie se faisait de plus en plus insistante, le film continuait tranquillement son déroulement et Carole-Anne serrait les cuisses de plus en plus fort. À ce moment, elle aurait encore pu se lever et aller se soulager mais une gêne incompréhensible l'en empêchait. Quelques instants plus tard, arriva ce devait arriver, n'en pouvant plus, Carole-Anne laissa s'échapper quelques ...
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