1. Willow, soumise atypique (17)


    Datte: 29/07/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Willow, Source: Xstory

    ... vêtements. J’apprécie qu’ils aient mis une femme pour me surveiller le temps que je me change, on est dans le noir et l’ambiance n’est pas vraiment au matage mais c’est une attention que je trouve plutôt bienvenue quand même. Oui je peux être exhib mais quand je veux et où je veux, là c’est autre chose. J’ai décidé de garder mes chaussures en plus de mes sous-vêtements tout comme Patxi et Arthur, par contre les bleus sont en T-shirt et ils se moquent un peu de nous en disant que c’est pas logique de faire ça vu qu’on peut pas s’enfuir les godasses ne servent à rien. Arthur leur lance un laconique et froid "On en reparlera demain matin les gars". Le regards interrogatifs des deux jeunes disparaissent sous le sac qu’on leur remet sur la tête, puis c’est à notre tour d’être à nouveau plongés dans une obscurité totale. Les menottes sont remises aux poignets puis on nous fait asseoir à quelques mètres les uns des autres, en cercle. On nous confirme ensuite que le périmètre dans lequel nous pouvons évoluer est très limité et que tout débordement sera sanctionné. Un instant plus tard, nous sommes seuls, dans la nuit, au cœur de la forêt, à moitié à poil, le cul par terre, les mains attachées dans le dos et à l’aveugle. Nous sommes tous plus ou moins adossés à quelque chose. On est loin d’une nuit en palace…
    
    Je vous avoue que le froid pique, je n’ai aucune idée de l’heure, mais ça risque d’être long et compliqué de trouver le sommeil. Et puis le tissu du sac collé au visage gêne ...
    ... vraiment la respiration. Il souffle un petit vent frais qui me fait grelotter. Arthur me demande comment je vais et je lui réponds que j’ai vraiment froid, que j’ai du mal à respirer et que je ne vais jamais pouvoir dormir ainsi. Il me dit alors qu’il va venir vers moi et, à peine cinq minutes après, je sens une chaussure taper ma jambe. Mais comment a-t-il fait ?
    
    — Ok, commente-t-il, je sens où tu es, penche ta tête en avant et vers moi. Et dès que c’est fait, tu ne bouges pas le temps que je fasse ce que j’ai à faire.
    
    — Voilà, c’est bon.
    
    — Je peux toucher le sac avec ma bouche, parfait ! Je vais le mordre et ensuite je te mets un petit coup sur la jambe avec le pied et à ce moment-là, en même temps, on recule nos têtes, ok ?
    
    — Oui. Quand tu veux, j’attends ton signal.
    
    Je reçois la tape sur la jambe et je tire ma tête en arrière. Je sens alors le sac coulisser sur ma tête ; ma bouche se trouve à l’air libre, puis mon nez, mes yeux, mon front et hop ! Plus de sac ! À la lumière de la lune, je regarde Arthur et je me rends compte qu’il n’a plus son sac lui non plus.
    
    — Merci !! Ah ! C’est pour ça que tu as pu mordre mon sac, je ne comprenais pas aussi. Comment tu as fait ? Hé mais tu saignes là ?!
    
    — Oui justement je me suis collé la tête contre le tronc là-bas et en frottant pour que le sac accroche l’écorce, je me suis écorché. Mais ça va, ça ne fait pas mal. Bon, voilà ce qu’on va faire. Y a un rocher juste là, tu vois, je vais aller m’appuyer contre et ...
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