Je vous vois (1)
Datte: 28/07/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: domindoe, Source: Xstory
... dépassant mes capacités de résistance. Nous finîmes par trouver la fille correspondant à son profil. Je détectais Camille dans le métro, c’était le meilleur endroit pour cela et, hélas le plus fatigant pour moi. Camille était petite et fluette, des yeux bleus derrière des lunettes cerclées métal, des cheveux blonds, coupés à la garçonne. Je me souviens de quelques détails d’elle, peut-être parce que je la cherchais et que c’est la dernière fille dont j’ai perçu les fantasmes volontairement. Elle aimait les femmes sans que je détecte une homosexualité militante chez elle.
Son fantasme érotique était d’être montrée nue dans un lieu public par la personne qui prendrait les décisions pour elle et qui lui donnerait des ordres humiliants. Ce n’était qu’un fantasme, semblait-il, sans claire volonté de passer à l’acte. Je désignais Camille à Marlène qui l’aborda.
Je ressortis laminé de cette quête. Je me réfugiais dans mon appartement, mais la présence dans l’appartement mitoyen de Camille avec Marlène générait de puissantes images dont je recevais les moindres détails. Et tous les cris. Dans une période moins perturbée, j’aurais facilement géré cet afflux. Mais elles étaient très puissantes, je dois le dire très « chaudes » et j’étais très épuisé, au bord de la rupture.
Je sautais ma séance de psychothérapie pour prendre rendez-vous avec ma doctoresse neuropsychologue. Elle me reçut de suite.
J’étais décidé à lui exposer mon cas en détail, espérant une solution miracle ...
... sans trop y croire.
Elle savait que j’avais quelque chose à l’intérieur du crâne puisque c’est elle qui l’y avait mis. Mais elle n’a jamais voulu croire que je voyais tous les fantasmes érotiques des femmes qui m’entouraient jusqu’à ce que je lui dévoile les siens. J’ai reçu une baffe et l’ordre de me taire. Les femmes sont bizarres parfois : je me suis tu, mais cela ne m’empêchait en rien de continuer à voir et à lui demander de m’aider à ne plus le faire. Mais au moins, elle m’a cru. Il y a des détails qui ne peuvent s’inventer et ne peuvent être connus que si on n’a couché. Et on n’avait pas couché.
Et là, je vous vois venir cher lecteur.
Certains pensent qu’elle l’a opéré et lui a retiré le machin du crâne et hop, finies les visions. Eh bien non, inopérable le gazier !
Bon, j’en vois d’autres qui se disent que la doctoresse a trouvé le truc, le traitement neuro-érotico-porno adéquat. Et ils ont vécu de baise intense et d’eau fraîche. Et hop plus de visions ! Ben non plus, j’aurais bien aimé mélanger mes humeurs et mes sécrétions avec celles de la neuropsychologue, mais à bien voir ses fantasmes, je n’en faisais pas partie.
Restaient les médocs, sans garantie, probablement sans effet autre qu’un abrutissement à vie.
Oui, mais j’en vois au moins un ou plutôt une, les filles sont souvent très malignes question sexe, d’entre vous qui avez trouvé : je me suis tiré dans un monastère. Que des moines, c’est dire si je n’en pouvais plus. Le silence à tous points ...