Ricochets (5)
Datte: 27/07/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... rire. Cette réaction plut à Fabienne qui se dit qu’il avait de l’humour.
— Voilà ! C’est réparé, tu es aussi beau qu’avant. Donne-moi quelques secondes pour fermer la porte et nous pourrons partir.
Une fois à l’extérieur, en souriant il lui prit le bras pour la conduire jusqu’à la voiture. Fabienne se dit qu’il avait un comportement exemplaire et flatteur. Après lui avoir ouvert la portière pour qu’elle s’installe, il l’avait refermée. Elle soupira d’aise, ils étaient loin, bien loin de leur première rencontre, elle le regardait en souriant. La soirée s’annonçait sous de bons auspices. Le trajet lui parut relativement court bien qu’ils n’aient échangé que quelques banalités. Le voir conduire avec prudence lui avait plu.
— L’auberge du « coq hardi » ! Tu me gâtes vraiment. Je sais par avance que nous allons nous régaler, c’est la meilleure table de la région.
— Hé hé ! Je me suis dit que pour démarrer une amitié cela serait le meilleur endroit pour le faire. Je suis content que cela te plaise.
— Te dire le contraire serait mentir.
Après avoir franchi les quelques dizaines de mètres qui les séparaient de la salle, Fabienne découvrait l’intérieur du restaurant qu’elle ne connaissait jusque-là que par ouï-dire. Elle souriait en se disant qu’Antoine lui avait sorti le grand jeu. Elle avait l’impression de faire un rêve éveillé, elle se sentait flattée, aucun homme n’avait eu autant d’égard pour elle. La soirée qui avait commencé dans d’excellentes conditions ...
... se déroula de la même manière. Les mets qui lui furent présentés au cours du repas lui semblèrent succulents. Antoine se conduisait en chevalier servant, elle était aux anges. Ils discutaient, riaient, échangeaient des confidences comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. C’était un parcours sans faute, à aucun moment Fabienne ne décela le moindre indice qui aurait pu ternir ces bonnes sensations. Ils étaient à nouveau à l’extérieur, elle sentait sur ses épaules la douceur de l’air nocturne, cela la fit frissonner. Son chevalier servant s’empressa de la couvrir avec sa veste.
— C’est bizarre, l’air et doux, merci, tu es un amour, mais je n’ai pas vraiment froid.
— Allez ! Ne t’en fait pas, cela me fait plaisir je ne voudrais pas que mon amie s’enrhume.
Il la regardait en souriant tout en la tenant par les épaules. Fabienne s’interrogeait sur le sens qu’il donnait au mot ami. Elle lui rendit son sourire, sans répondre. Elle se sentait bien et détendue. La nuit s’avançait, la soirée avait été hors normes. Elle ne se souvenait pas d’en avoir vécu de semblables. Il la fixait dans les yeux, puis il approcha son visage, Fabienne pensait qu’il allait lui faire une bise sur la joue. Contre toute attente, ce fur sur ses lèvres que le contact se produisit. Elle ressentit comme un choc électrique, instinctivement, elle entrouvrit ses lèvres. Les langues se mêlèrent et luttèrent entre elles. Il la tenait plaquée contre lui, elle était surprise et en même temps ravie de ce ...