1. À la recherche d'un nouvel équilibre (5)


    Datte: 24/07/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: JVincent, Source: Xstory

    Mauvaise nuit. J’ai eu du mal à trouver le sommeil. J’ai dû résister au réflexe d’aller me coller contre le dos de Laura en glissant mon pénis entre ses fesses, position que nous adoptons habituellement tous les soirs pour nous endormir. Comme pour me consoler, je me suis persuadé que cela lui a manqué aussi.
    
    Impossible de m’allonger sur le ventre. Sur le côté, la cage tirait sur mes testicules et finissait par être douloureuse. Seule la position sur le dos, cage posée sur le ventre, m’a permis un peu d’oublier ma prison. Mais je ne suis arrivé à dormir que par à-coups. Le pire a été au petit matin, quand les érections qui ont l’habitude de m’animer se sont retrouvées contrariées.
    
    Je crois bien que, dans cette affaire, le plus cruel pour moi est l’impossibilité de bander. Cela me procure une souffrance physiologique quand mon pénis se retrouve comme écrasé alors qu’un afflux de sang tente de le déployer, mais surtout psychologique. Fierté mal placée ? Orgueil de mâle blessé ?
    
    En ce début de journée qui s’annonce cauchemardesque, je suis en manque : besoin de me soulager mais surtout en manque de Laura. Trente-six heures maintenant que je ne l’ai pas pénétrée, que nous n’avons plus eu l’opportunité de nous unir par la magie de l’acte sexuel. Et il va falloir tenir encore pour une durée équivalente. Je ne sais pas comment je vais faire.
    
    Le problème le plus immédiat qui se pose à moi, alors que Laura dort paisiblement, est la manière de m’habiller pour aller au ...
    ... marché sans éveiller les soupçons. J’opte pour le short le plus ample que j’ai pu trouver dans ma garde-robe. Après plusieurs essais devant le miroir, j’arrive à la conclusion que le meilleur compromis confort/discrétion est de ne rien mettre dessous, même si une protubérance suspecte tend quelque peu le tissu au niveau du bas ventre… Après avoir bu tranquillement un café, en avoir profité pour satisfaire les besoins naturels du matin sans l’obligation d’en demander la permission, me voilà parti.
    
    J’ai juste négligé un détail : le comportement de la cage en phase de marche est très différent de celui en statique. Au fur et à mesure que j’avance, elle s’anime d’un mouvement de balancier, comme une cloche, qui a une fâcheuse tendance à ne s’amortir que quand je fais une pause. Le marché est à deux cents mètres de la maison. Heureusement, je ne croise pas grand monde à cette heure matinale. Arrivé sur place, je dois évoluer avec précaution. Je prends le temps de faire des haltes régulières en faisant mine de contempler les marchandises sur les étalages.
    
    Mais en fait, rien à voir avec cette fameuse fois où Laura m’y avait envoyé avec un plug dans le cul et sans rien sous le short. À plusieurs reprises, sous l’effet du massage de la prostate au cours des déplacements, je m’étais mis à bander de manière aussi spectaculaire qu’indécente. J’avais eu l’impression que tout le monde avait les yeux rivés sur mon entrejambe. La honte totale. Je ne lui en avais pas parlé pour ne pas lui ...
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