La Gardienne
Datte: 21/08/2018,
Catégories:
fh,
fagée,
hépilé,
hsoumis,
init,
initiatiq,
totalsexe,
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
Avec un semblant de pudeur qui s’accorde bien à sa jeunesse, il retire son pantalon en gardant son slip noir. La main de la femme s’avance pour toucher ce morceau de tissu qui lui réserve de futures surprises. Il ne se laisse pas approcher si facilement, farouche comme son regard, fougueux tel un étalon. Elle lui sourit. Le jeu commence.
La femme reste assise, puisqu’il en a été convenu ainsi. Lui est debout devant elle, il se balance au rythme de la musique étrange qui remplit l’air de mélodies envoûtantes. Ses mains fines se promènent sur tout son corps. Aucun poil n’a été épargné et elle admire la vision de sa peau sans la moindre imperfection. Elle est hypnotisée par ses ondulations plus féminines que masculines par nature, mais tellement excitantes pour la femme avertie qu’elle est.
Ainsi, le ballet des mains du jeune homme sur son corps n’en finit plus. Ses yeux sont à demi fermés. C’est plus qu’une danse, c’est un rituel amoureux, une sorte d’offrande au sexe. Sa tête oscille au gré des coups de tambours, sa bouche est entrouverte et un désir sauvage, avide, semble s’exprimer. Aucune impatience, le temps n’est pas compté, toute la nuit s’il le faut pour cette découverte.
Le jeune homme semble différent des autres. Un peu plus lascif, un peu plus sensuel, un petit quelque chose d’unique qui réveille le corps de la vieille femme. Les mouvements se font plus intenses, plus appuyés. Chaque passage d’une main sur le torse lisse et huilé provoque un frisson ...
... involontaire du reste du corps. Elle ne peut s’empêcher d’éprouver elle aussi la sensualité du moment. Pourtant, la nuit ne fait que commencer.
La musique s’arrête soudain. L’homme se fige et laisse tomber ses bras de chaque côté. Il attend. Aucun son ne lui parvient dans cette atmosphère feutrée. Vaguement absent, il sait qu’il doit patienter, que tout cela fait partie du jeu. Du coin de l’œil, il peut voir que la vieille femme le regarde sans sourire. Il se demande s’il a été à la hauteur, s’il ne l’a pas déçue.
Elle fait un léger signe de tête et la musique reprend, douce, lente, langoureuse. C’est prévu, tout ici ne sert qu’un seul but. Il faudra que le destin du jeune homme s’accomplisse. Un système de ventilation se met en marche pour accompagner le chuchotement des instruments ancestraux.
Il ne peut plus rester sans bouger. Le Souffle, comme on l’avait averti, vient le caresser, le provoquer. Il peut sentir toute sa peau exposée à cette douceur entêtante. Il se sent enveloppé, emporté dans un monde inconnu. Il résiste, parce qu’il doit être fort, parce que la nuit est longue, parce qu’il ne doit pas tomber avant l’aube. L’Enseignement est très clair sur ce point. Il se concentre sur celle qui est assise à ses pieds, sans vraiment la regarder. Il sait qu’elle est la Gardienne. Elle seule saura l’aider à traverser les épreuves, y compris celles dont il n’a pas encore connaissance.
Il se laisse porter par ce vent, les bras écartés, la bouche ouverte, offerte, la tête ...